On ne peut pas dire que le gouvernement emploie la langue de bois avec ses fonctionnaires. Il a ainsi donné la parole à la présidente du Conseil du trésor, Monique Jérôme-Forget, à propos de la demande des augmentations de salaires demandées. "Si je répondais à ce qu'on me demande - ce sont des sommes fabuleuses qu'on nous demande - je serais incapable de le faire sans faire appel ensuite à des augmentations d'impôts ou d'arriver en déficit." Tableaux à l'appui, elle a rappelé que l'offre de son gouvernement représentait quelque 3,2 milliards $ de plus, en six ans, dans les poches des fonctionnaires, qui eux réclament plus du double.

Ainsi, il y a quelques années, les professeurs des collèges avaient été réunis. Devant la baisse du nombre d'élèves, ils avaient eu le choix entre, accepter un service et des salaires allégés ou bien, une diminution du nombre d'enseignants. Ils avaient majoritairement choisi de se serrer la ceinture pour que tout le monde garde son travail.
Le principe de réalité avait cette fois prévalu.


- mention : www.pariscotedazur.fr - octobre 2005 -