Distributeurs de mal bouffe :
ils peuvent devenir des machines à grossir.
On le sait, au nom du libéralisme pur et dur, les machines qui distribuent des sodas et des friandises et dans lesquelles les graisses et les sucres sont majoritairement présentes, fleurissent ici et là. Et là, c'est aux portes de nos écoles, même si elles ne doivent sensément plus être présentes à l'intérieur des établissement scolaires. Toute une industrie de la mal bouffe qui, bien sur, fait la prospérité de certains. Ils voient d'un mauvais œil toute tentative qui aurait comme conséquence de faire baisser leur chiffre d'affaires comme les cultivateurs de tabac du sud-ouest, de marijuana en Amérique du Sud ou en Asie, les buralistes frontaliers, les vignerons, les casinotiers, etc, etc. Ils ne se posent jamais, au grand jamais, la question des conséquences de leur commerce sur la santé des gens.
Bien sur, dans un monde parfait, c'est à chacun de nous de faire le bon choix. A condition d'avoir les bonnes informations et que les commerçants ne fassent pas appel à des spécialistes de la psychologie du consommateur chargés de nous faire avaler n'importe quoi et surtout des vessies pour des lanternes. On appelle ça la pub dans notre société. Tant que les produits sont autorisés à la vente, elle est là pour servir ceux qui la payent le plus directement possible et ce ne sont pas les consommateurs, ceux-là sont à l'autre bout…de la chaîne alimentaire.
- mention : www.pariscotedazur.fr - décembre 2005 -