Le PCF, les Verts et une cinquantaine d'autres organisations, ont signé un texte qui s'inquiètent des derniers décrets qui "durcissent" les conditions d'accès aux soins des étrangers sans titre de séjour.

Il est vrai qu'on leur demandait de justifier leur identité, leur lieu de résidence, leurs ressources.
Soyons sérieux, on ne peut pas être à la fois en situation irrégulière et disposer de papiers en règle !
Autant leur donner rapidement, à leur entrée, un kit avec tous les papiers nécessaires. Une façon astucieuse de rendre leur séjour illégal légal.
En prime, pourquoi pas leur fournir une carte d'identité française et un passeport. Ça sera du temps de gagner, puisqu'un jour ou l'autre, avec ou sans l'aide d'Emmanuelle Beart ou de l'abbé Pierre, ils l'obtiendront.

On est loin de la politique canadienne d'immigration, de ses longues enquêtes, de ses quotas pays par pays et profession par profession, en fonction des besoins. Quant à la carte de nationalité que beaucoup d'immigrants aimeraient, en France, obtenir sans même la demander, il faut au Canada, prouver qu'on parle l'une des deux langues officielles du pays, avoir un minimum de connaissance sur la géographie et en politique (il faut par exemple pouvoir citer le nom de son député provincial et fédéral). Il faut, au cours d'une cérémonie emprunte d'une émotion réelle, (j'ai vu des gens d'une dizaine de pays d'origines différentes, pleurer) et, lors de laquelle, il fallait chanter en chœur, l'hymne nationale. Ici, la Marseillaise est plus souvent siffler que chanter par ceux-là même qui réclament tous les avantages liés à la citoyenneté.


- mention – www.pariscotedazur.fr - août 2005 -