Selon une étude canadienne, plus de la moitié des patients qui se pressent aux services des urgences le font pour des motifs qui ne le sont pas.

Dans seulement 0,5 % des cas, l'état des patients est grave et nécessite une intervention immédiate. D'où un encombrement non justifié de ses services, un stress pour le personnel et souvent des cas sévères dont les soins sont bêtement retardés.

La question se pose alors : n'est-il pas possible de traiter adéquatement certains de ces patients à un point de service différent, par exemple une clinique de soins de santé primaires, dans la mesure où ces services sont disponibles ?

En France, nous sommes bien dans ce même schéma. De nombreux patients, plutôt que de consulter un médecin généraliste, ont pris l'habitude, souvent pour des raisons économiques, de se pointer aux Urgences. Il est vrai qu'à force de regarder les séries américaines, ont s'y croit un peu trop!


- mention : www.pariscotedazur;fr - septembre 2005 -