Brèves de comptoir,
la politique au coin d'Internet.
Jérôme Rivière. Le député niçois, privé par son parti, l'UMP, du droit de le représenter à une autre course, celle des législatives, tergiverse. Qui soutiendra-t-il, qui rejoindra-il ? A surfer sur son site, il est facile de deviner qu'il penche de plus en plus vers un candidat avec lequel il partage de nombreuses idées : Philippe de Villiers. Il lui fait même la publicité pour son livre : une France qui gagne
. Un signe ?
Arnaud Montebourg au piquet. Invité de dernière minute à l'émission de Michel Denisot, il n'avait rien préparé. Habitué aux déclarations fracassantes et aux petites phrases assassines, il a loupé son entrée comme co-porte-parole de la candidate Ségolène. En prenant l'initiative de lancer, sans y être invité, un retentissant Ségolène Royal n'a qu'un seul défaut, c'est son compagnon, il provoqua la stupeur dans l'équipe du Grand journal. Pour une fois déboussolé, Denisot s'en mordit la lèvre, tous les autres se regardèrent, incrédules. Ils n'en demandaient pas tant. Lui-même paru surpris de son audace. Sans doute se croyait-il encore dans les coulisses de Canal +, plaisantant avec un des scénaristes des Guignols de l'info… Et si Montebourg avait dit la vérité ? Raison de plus pour le mettre en retenue et lui faire porter le bonnet d'âne…socialo.
Nicolas a manqué de culot. Il ne sera pas le flamboyant messager des écologistes. Il aurait pu l'être. Les Verts respirent, le champ est dégagé. Nicolas Hulot a choisi de laisser les autres candidats, ceux qui ont signé son Pacte écologique, défendre pour lui et pour nous tous, les dossiers environnementaux et ceux du développement durable. Son émotion était palpable, à l'instant où il annonçait son intention de se retirer de la course présidentielle. Il aura, semble-t-il, hésiter jusqu'au dernier moment. Souhaitons qu'il rappellera à l'ordre le ou la signataire si les termes du pacte ne sont pas honorés. Parions que ce sera nécessaire !
Ségolène au Québec. Un beau titre de bande dessiné. A la première annonce à la radio de sa "montebourdise" - pourtant Arnaud, privé de dessert, n'était pas là - on a pu croire à une mauvaise interprétation ou une mauvaise explication de texte. Mais non, même sans user du terme "indépendance" - ne voulant sans doute pas plagier le Général - l'emploi du mot souveraineté ne peut prêter à confusion. Si elle l'a employé, c'est justement parce qu'elle sait que c'est celui que les Canadiens utilisent le plus souvent. L'occasion de se rappeler que tout nouveau citoyen canadien doit prêter allégeance à la Reine du Canada, Elisabeth II et à ses descendants, au cours d'une émouvante cérémonie officielle… Quoiqu'il en soit, les officiels canadiens n'ont guère apprécié et lui ont renvoyé un message sans ambiguïté : de quoi tu te mêles Ségolène !
- mention : www.pariscotedazur.fr - janvier 2007 - - info@pariscotedazur.fr -