- dernière AG pour P. Chos, en présence des dirigeants du club, des entraineurs Paola Leblanc, Nicola Geleff, Annie Camajhi… et d'Albert Lopez, conseiller général, Jean Wohl, conseiller municipal, M. Bellone…

Ancien nageur, past-président du Cercle des Nageurs de Cannes, Patrick Chos n'a guère apprécié les déclarations à Nice-Matin faites par l'actuelle dirigeante Michèle-Anne Sahin, qui fait face à un vent de révolte au sein de son club, et qui déclarait le 6 mars dernier, qu'aussitôt élue, sa première préoccupation avait été de redresser le club.

D'après P. Chos, cela est loin de refléter la réalité. Après huit années à la présidence du club, il avait décidé, lors de l'assemblée générale de 1998, de passer la main. Il avait convenu, en accord avec le comité directeur, de donner une suite favorable au souhait de Michèle Anne Sahin, déjà vice-présidente, de lui succéder.

Soutenu par le Groupe Lucien Barrière et par un pool de treize entreprises cannoises, P. Chos avait, tout au long de ses 8 années de présidence, donné au club les moyens indispensables à son évolution sportive et à son équilibre financier.

A la veille de son départ, le club cannois figurait à la 5ème place du classement élite garçons, à la 7ème au classement général. Ce qui le propulsait à la 10ème place au classement national. Un classement flatteur pour une ville ne pouvant prétendre aux possibilités budgétaires et à la richesse de recrutement de villes comme Marseille, Paris ou Toulouse. Le club comptait à ce moment là 1100 licenciés

En 1998 le président sortant laissait donc à la nouvelle Présidente, la barre d’un bateau en parfait état de marche. Les couleurs cannoises brillaient dans tous les bassins du monde : Mark Foster dans les épreuves de sprint aux Championnats du Monde. Stephan Perrot et Yohann Bernard, en brasse, figuraient aux places d'honneur des Championnats d'Europe. Julie Blaise, elle, se distinguait aux Championnats de France, avec bien d'autres nageurs de talent tels Benjamin Sanson, Fabrice Marion, Pascaline Louvrier, Laurent Mirabel, Flavie Innocenti…

En affirmant dans l'article de Nice-Matin, que sa première préoccupation fut de redresser le club, M-A Sahin n'a pas fait preuve de l'objectivité et du fair-play que l'on serait en droit d'attendre de la part d'une présidente de club dont les statuts indiquent clairement qu'il est apolitique…

NDLR : Autre maladresse… politique, la regrettable initiative de Madame Sahin de parier sur l'élection de Lionnel Luca lors des dernières élections municipales en figurant sur sa liste… Un mélange des genres que n'a pas dû apprécier le député-maire, Bernard Brochand, qui tarde maintenant à réaliser le bassin olympique promis…