- Michel Piccoli au Majestic-Barrière… sans Bernard Thibaut…
-
Bernard Thibaut, le secrétaire général de la CGT n'en est pas à son premier Festival du film. c'est plutôt un habitué de la manifestation. En vertu de ce qui ressemble à un "gentleman agrement", qui daterait de la construction dans l'urgence de l'ancien Palais des Festival – nous sommes en 1948 – le secrétaire général de la CGT en fonction, est l'hôte du Festival. Grand bien lui fasse ! Nicolas Sarkozy est bien invité sur le yacht des Boloré… Cette fois, Gilles Jacob l'a accueilli sur les marches avec tous les honneurs. Bernard Thibaut n'en revenait pas, invité ensuite à dîner au Carlton, toujours avec Gilles Jacob, parlant de tout et de rien - mais plus sûrement de politique - en compagnie de Michel Piccoli. Un autre "gentleman agrement" en perspective ?
- Cannes et déjà les municipales. Jean Martinez observe et compte les points. L'agitation du clan Brochand qui met les bouchées doubles pour que son maire conserve son siège de député, les réactions du maire de Mandelieu qui a dû démissionner de l'UMP pour affronter son plus cher ennemi, pour les législatives.
- Une rumeur, totalement infondée, laissa un moment supposer que Henry Leroy aurait pu se présenter sur Cannes. le maire de Mandelieu se trouve très bien dans sa ville et sa première ambition est plutôt de faire l'intercommunalité avec ses voisins.
- Moins fantaisiste, le retour de Michel Mouillot dans la cité du cinéma, non pour s'y présenter mais pour agiter le microcosme cannois et régler quelques comptes… des groupes d'amis se regroupent régulièrement pour évoquer le "bon temps" et affûter leurs couteaux…
-
Philippe Buerch, candidat aux municipales à Cannes, est relativement discret. Il est vrai qu'il ne se présente pas à l'Assemblée nationale et n'a pas à s'activer pour défendre à l'intérieur d'un parti son territoire… sa présence sur le web a été remarquée. Son blog est régulièrement approvisionné en petites séquences de vidéo, très à la mode.
- Le centre s'étoile sans s'étioler. Patrick Lafargue, conseiller municipal dans l'opposition à Mandelieu confirme son appartenance à l'UDF historique. Il rejoint officiellement le nouveau groupe de Bayrou, le Mouvement démocratique et arbore fièrement le ruban orange… Son ex partenaire, Gilles Cima, éternel opposant de droite depuis son départ de la majorité mise en place par Michel Mouillot et reprise par Maurice Delaunay, a choisi une option différente. Il rallie le pôle centriste favorable à Sarkozy. Cela lui laisse le champ libre pour se rapprocher d'un prochain candidat aux municipales qui se réclamerait du président de la République et qui, comme ce dernier, jouerait l'ouverture… Gilles Cima n'apparaîtra pas comme le suppléant du candidat Lafargue.
- A Nice, il y avait déjà Jérôme Rivière qui, payant son ouverture trop évidente vers l'extrême droite, se voyait rejeter de l'UMP. Olivier Bettati, s'il n'est pas pour l'instant dans le collimateur, a du mal à avaler la pilule. Les instances départementales de son parti ne lui ont pas accordé l'investiture qu'il réclamait sur la 3 ème circonscription. Elles ont préféré laissé la place libre à Rudy Salles qui avait for opportunément soutenu le candidat Sarkozy, lui coupant l'herbe sous les pieds… Rudy Salles a ainsi les plus grandes chances d'être réélu député et de ne pas gêner ensuite le candidat UMP à la mairie, surtout si ce dernier se nomme Christian Estrosi…
- A Cannes toujours et toujours à propos des législatives. Les deux principaux adversaires se battent sur les scores obtenues dans leurs communes aux présidentielles. Mandelieu pointe du doigt ses 75,7 % des voix en faveur de Nicolas Sarkozy, meilleur pourcentage des villes de plus de 10 000 habitants dans les Alpes Maritimes, et sur ce terrain prend l'avantage sur sa voisine qui avec ses 70 000 habitants et ses 44 000 votants, revendique un nombre de voix plus important…
- mention : www.pariscotedazur.fr - mai 2007 -
- contact et commentaires : nfo@pariscotedazur -