UMP : Olivier Tazé défend son camp
et replace la Maison du Mouvement dans son contexte... géopolitique.
Particulièrement prompt à réagir - système de veille oblige - Olivier Tazé, se dit « assez surpris par notre article paru ce jour ». Nous n’aurions pas pris en compte le faible taux de participation d’une élection dont le manque de combattants laissait prévoir les résultats…. Taux qui relativiserait la réelle portée de la victoire. Pourtant, les élus, une fois élus, ne se moquent-ils pas du score réalisé ? Pour quelques voix de plus ou de moins, ils sont, pour toute la durée de leur mandat, ou du bon côté du manche ou dans… l’opposition. Il n’est pas nécessaire d’aller bien loin pour avoir la preuve de cette assertion… D’autres ne se gênent-ils pas pour aller plus loin, oubliant de tenir des promesses qui n’engageaient que ceux… ?
Lisant entre les lignes, Olivier poursuit sa critique et s’insurge de notre observation qui laissait entendre qu’on aurait d’autant plus de chances d’être écouté et… entendu, qu’on a manifesté une certaine… « attraction » pour les gens en place. Est-il assez naïf pour ne pas envisager qu’il y a un peu de vrai dans cette évidence (la chair est faible) ? Mais nous prenons volontiers acte de son affirmation comme quoi ces pratiques clientélistes ne sont pas de mise au sein du groupe qu’il représente.
Tenant à mettre les points sur les i, Olivier confirme ce que nous savions déjà, la Maison du Mouvement n’est pas « le siège officieux » de l’UMP. Mais, nous avions oublié que depuis 2004, elle était la permanence parlementaire officielle de Bernard Brochand. C’est de là que sera mis en place un Comité d’animation.
Nous trouvons la réaction d’Olivier Tazé compréhensible et méritoire. Qu’il nous autorise malgré tout une petite marge de manœuvre et ne nous prive pas d’user d’humour et parfois d’ironie, même si le sujet, nous le comprenons, est pour les concernés, sérieux.