Cannes : la valse des investitures UMP.
La ville du Festival du film en tête de pont…
Il y a les « légitimistes » comme Jacqueline Héricord ou comme Bernard Brochand qui a tout fait pour que ses adversaires ne s’emparent pas de ce que certains politiques considèrent comme un moyen magique de toucher le cœur des électeurs… On se souvient des batailles épiques qui eurent lieu à l’approche des élections législatives et des pressions violentes exercées au plus haut niveau pour que les conseillers généraux sortants ne l’obtiennent pas…
Il y a ceux qui font… sans, de bon gré ou pas. Ceux-là appartiennent autant au clan des légitimistes que des autres. Ainsi David Lisnard, le futur présumé premier adjoint de Bernard Brochand qui part à l'abordage sur le canton de Cannes-est, contre la conseillère sortante. Il y a là, avouons-le, un curieux paradoxe entre, d’une part se battre pour l’investiture et d’autre part envoyer son meilleur élément se présenter contre un candidat « légitimement investi » par son parti, l’UMP… Mais en politique, n’est-ce pas, tout se justifie, les trahisons les plus troublantes, les infidélités les plus dédaléennes…
Pour Christophe Santelli-Estrany, la situation est plus subtile. Il a bien réclamé l’investiture UMP mais ne l’a pas obtenue, ce que lui ont vertement rappelé les instances de son parti qui l’ont prié de ne pas faire apparaître le sacro-saint logo sur ses professions de foi et autres documents de campagne… A noter, que, curieusement, personne ne peut s'en réclamer sur le canton de Cannes-centre.
Il y a aussi ceux qui ne la revendiquent pas pour ne pas se la voir refuser… ce qui ne veut pas dire qu’ils ne seront pas sermonnés et invités plus ou moins sèchement (selon leur position et le poids qu’ils ont dans le parti) à se mettre en congé, le temps… d’une élection.
De toute évidence, ce qui est décrit ici, est aussi valable, quelque soit l’étiquette et le lieu.
- mention : www.pariscotedazur.fr – février 2008 - - contact, abonnement, désinscription -