Cannes : Philippe Buerch réagit le premier

au sondage Nice-Matin…

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Le quatrième mousquetaire de cette bataille électorale s’étonne des résultats du sondage TNS-Sofrès/Logica /Nice-Matin, paru ce vendredi.


Il rappelle que ce type de sondage est basé sur un échantillonnage de 500 personnes « présumées » représentatives. Or, pour lui, il est quasiment impossible de réaliser un tel échantillonnage sur une commune comme Cannes, écartelée entre La Bocca et les quartiers chics de La Californie ou du Palm Beach et dont la diversité des catégories d’âge et socio professionnelles est aussi importante. Si, comme il le dit, seuls sont pris en compte les abonnés à France-Telecom (quid des portables ?) pour réaliser ce sondage, il ne peut pas vraiment refléter la réalité…

Ce sondage laisse Philippe Buerch sur sa faim… de connaître par exemple la formulation exacte des questions posées. Sur sa soif aussi de comprendre et d’interpréter le décalage entre ce 2 % d’électeurs prêts à voter pour lui et ces 19 % d’opinions favorables.

« Soit je n’ai rien compris à ce qu’on appelle la notoriété, si prisée dans notre ville, soit je dois définitivement comprendre qu’il vaut mieux paraître que de débattre », commente-t-il dans son communiqué de presse.

À 9 jours du premier tour, Philippe Buerch, un peu sonné, a pris la décision de poursuivre sa campagne, car pour lui, il y a pas de doute, il existe un fossé entre le travail de terrain qu’il a effectué, une campagne propre, commencée il y a 4 ans, et surtout l’accueil qu’il a reçu auprès des gens qu’il a rencontrés et ce 2 % crédité…

Force est de constater, avec lui, la distance qu'il y a entre la rue et les urnes. Mais, après tout, personne n'a encore mis son bulletin dans la boîte !