Monaco : le tri sélectif

en passe de devenir durable…

- citius, altus… toujours plus…

Les premiers résultats de la campagne de tri sélectif, lancée par le Gouvernement Princier le 26 février, sont encourageants.

Des tonnes de papier et d’emballages ménagers recyclables - auparavant incinérés – ont été collectés durant tout le mois de mars. Et ce dans des proportions plus importantes, une hausse de 42 % en un mois pour le papier et de 50 % pour le verre…

A noter aussi le faible taux d’erreur de tri de la part des habitants. Ce succès confirme l’intérêt de la population monégasque pour la cause environnementale. Le gouvernement monégasque ne compte d’ailleurs pas d’arrêter en si bon chemin et cherche à optimiser la collecte des déchets.

Des déchets qui sont collectés 7 jours sur 7, séparément en fonction de leur nature, par des camions-bennes réservés à cet usage. Ils sont ensuite acheminés dans différents sites : le papier dans les Vosges ou même jusqu’à Madrid, le verre dans l’Ardèche, les emballages ménagers vers le Centre de Tri du SIVADES, le Syndicat Mixte de Coopération Inter-communale pour la valorisation des déchets du secteur Cannes-Grasse, situé à Mandelieu, où ils sont conditionnés par catégories (plastiques, cartons, acier, aluminium…).

  • Le cas de Monaco est atypique, la Principauté n’ayant, vu l’exiguïté de son territoire, pas de place pour stocker et retraiter elle-même ses déchets. Sachant que plus on est riche, plus on consomme, plus on pollue… la nécessité de trouver des solutions est impérieuse.

Mais que deviennent donc ses déchets ? Eh bien, le papier et les cartons vont produire de la pâte à papier utilisée pour les journaux et les papiers de moindre qualité ; le verre permettra de fabriquer de nouveaux contenants ; les plastiques recyclés des revêtements de sols, anoraks, rembourrages d’oreillers ; l’aluminium participera à la fabrication de vélos et de nouveaux emballages ; l’acier des boîtes de conserve se retrouvera dans des pièces de moteur, des outils, des appareils électroménagers…

Il convient d’éviter quelques pièges en mettant dans les conteneurs des produits que l’on peut croire, en toute bonne foi, recyclables et qui ne le sont pas… encore. Pour ne pas se tromper, le mieux est de contacter le service municipal concerné. A Monaco on visitera le site Tri Monaco pour en savoir plus. Chaque commune, et c’est peut-être dommage, possède son propre circuit et ce qui est autorisé ici, ne l’ai pas là. Ainsi certains acceptent les pots de yaourts, les barquettes en polystyrène, d’autres non.

Pourquoi faire compliqué lorsqu’on pourrait faire plus simple ?

- mention : www.pariscotedazur.fr – avril 2008 -
- écrire au magazine, s'abonner, se désabonner -