- France-Italie : le match qu'il ne faut pas perdre…

Pendant que les Français continuent de gérer « à la petite semaine » leurs 36 000 et quelques communes dont certaines n’ont que quelques centaines d’âmes, l’Université cherche ses marques… européennes. Ce 28 mars dernier, les universités de Gênes et Turin ont signé le PRES euro-méditérannéen et se sont ainsi ralliées aux autres membres fondateurs : les universités de Nice Sophia Antipolis, Sud-Toulon Var, Corse et Pierre et Marie Curie.

Un PRES ? C’est un Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur. La loi de programme pour la recherche du 18 avril 2006 permet la création de ce type de structure qui rend possible la mise en place de partenariats dans les domaines de la recherche, la formation, l'innovation et la culture.

Grâce à lui, la tradition internationale et méditerranéenne de la Côte d'Azur va pouvoir s’établir de façon concrète ; les relations entre l’Europe élargie et le Maghreb, le Moyen orient et l'ensemble du bassin méditerranéen au niveau de l’enseignement supérieur et de la recherche s’approfondir. Ainsi, pas moins de 180 000 étudiants et 12 500 chercheurs vont pouvoir travailler ensemble sur des projets communs et ce dans tous les domaines.

Sur le plan culturel, le Pôle renoue dans sa configuration avec l'héritage intellectuel et artistique des territoires concernés, en particulier ceux qui depuis 1388, dans le cadre des États de la Maison de Savoie, s'étendaient du Nord des Alpes à la Méditerranée, incluant le Piémont, et qui participaient au mouvement de l'art baroque.

L'Université Nice Sophia Antipolis, seul Etablissement pluridisciplinaire de la Région Provence Alpes Côte d'Azur a l’intention de jouer à fond la carte de la dynamique transfrontalière. Cela donnera lieu à de nombreux projets dans tous les domaines : sciences de la terre, lettres, droit, biologie, économie et gestion, TIC…

C’est ainsi que ce fait et fera l’Europe !

- mention : www.pariscotedazur.fr – avril 2007 -
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