Deauville : l’inauguration de la piscine olympique.
C’était en 1966…
C’est dans les années soixante que Deauville sortit de sa langueur, avec l’élection en 1962, de Michel D’Ornano. Il devait trouver en Lucien Barrière qui succédait à son oncle François André (propriétaire du Casino, du Golf, du Royal Hôtel et du Normandy Hôtel), un interlocuteur attentif et désireux de passer à la vitesse supérieure.
La piscine de Deauville, inaugurée en 1966, reflète cette collaboration. Autre personnage central de cette réussite, l’architecte, Roger Taillibert. Proche du couple Barrière, il avait déjà construit à Cannes la piscine du Montfleury - un petit bijou - l’hôtel du même nom ainsi que la piscine de l’hôtel Majestic et certains aménagements.
Alors que certains lui suggèrent de plancher sur une piscine dans le style « normand », il opte pour une réalisation très « contemporaine », du même genre que le Centre olympique de Font Romeu, un de ses projets les plus aboutis. Quarante deux ans après, le complexe piscine (eau de mer chauffée) et thalasso fonctionne toujours à la satisfaction des utilisateurs publics et privés.
- Maurice Chevalier, Martha Barrière, François Missoffe, Lucien Barrière -
Nous étions là, en ce mois de juillet 1966. Il faisait beau sur « les planches ». Maurice Chevalier, un habitué, était de la fête, Marie Laforêt aussi. On voit ici Maurice avec le ministre des sports de l’époque, François Missoffe lors de l’inauguration. Etaient évidement présents Lucien et Martha Barrière, le maire de Deauville, Michel d’Ornano ainsi qu’Alain Gotvallés, le champion français du 100 mètres crawl…
- Alain Gotvallés, la fille aux yeux d'or : Marie Laforêt -
- Roger Taillibert. Après Cannes, Font-Romeu, Deauville, cet architecte hors norme, né en 1926, compte à son actif des réalisations aussi prestigieuses que le Parc des Princes et le Stade olympique de Montréal. Inauguré en juillet 1976, son mât est un défi technologique. Incliné de 60 mètres de porte-à-faux, cet édifice dont le bas, constitué d’une section triangulaire variable, était à cette époque le seul édifice de ce type. Roger Taillibert est membre de l’Académie des Beaux-Arts depuis 1983.