- Marcel Rotondaro et madame, le fils, Olivier -

Un jubilé se doit d’être fêté dignement, dans la joie et la bonne humeur. C’est l’avis d’Olivier Rotondaro, le jeune directeur du Rado. Ainsi, durant toute cette année 2008, La plage accueillera de nombreuses animations et proposera à ses clients des tarifs « anniversaire ».

Ce ne sont pas les plages qui manquent sur La Croisette. Pourtant, Le Rado se démarque des autres par bien des côtés. D’abord son histoire romantique : le créateur de la plage vivait un amour interdit et caché avec une certaine « Dora ». Tout naturellement, il a baptisé sa plage « Rado ». Quand le jeune et fringant Marcel Rotondaro, alors âgé de 30 ans, en fit l’acquisition en 1958, charmé par la légende, il garda le nom.

Depuis, il a passé le flambeau à son fils, Olivier, 44 ans, qui perpétue la tradition de gentillesse, de convivialité et de professionnalisme qui ont fait, de cette plage, l’un des lieux les plus accueillants de Cannes : le « sourire », cette denrée rare que l’on dit disparue, est ici un art de vivre !

Enfin, la restauration, méditerranéenne, est résolument tournée vers la qualité du produit et un rapport qualité-prix qui fidélise une clientèle aussi bien cannoise qu’estivante : avec des entrées entre 15 € ( la salade niçoise) et 26 € (la pince de crabe des neiges), des pâtes de 15 € (linguinis à la bolognaise) à 27 € (linguinis aux langoustes puces sauce paprika), des poissons de 16 € (le pavé de saumon à la mangue confite et cerfeuil) à 26 € (le turbot entier grillé et sa sauce champagne) et de desserts à 8,50 €, le choix est vaste.

Un menu changé tous les 15 jours propose 3 entrées, 3 plats et 4 desserts au choix, pour 26,50 €. La nouveauté de l’année sont les « Sushis et Makis », en portion apéritif (makis et california rolls) à 9 €, en plat principal sous forme d’assiette de dégustation : 2 sushis saumon, 1 sushi thon, 1 sushi daurade, 2 makis thon, 2 makis avocats, 2 makis saumon, 6 california rolls à 24 €.

- un coin tout en bleu, photos Patrick Flet -

• Rado Plage – La Croisette – en face du Miramar – 06400 – Cannes – tel : 04.93.94.20.68.

Brigitte Brunot

• Note de la rédaction : Au début des années 50, nous passions beaucoup de temps à la plage… celle-là et quelques autres. C’était au temps… où les plagistes n’avaient le droit que de proposer des salades niçoises et des assiettes de charcuterie à leur clientèle, aucun plat chaud. Il fallait aussi, à la fin de la saison démonter le ponton et toutes les cabines de déshabillage pour les remonter vers Pâques. C’était avant que Bernard Cornut-Gentille ne trace une nouvelle Croisette… lire ici l’article. La proximité de la plage du Carlton n’était pas sans avantage pour le petit cannois qui, pendant le Festival de mai, regardait, émoustillé, les starlettes en petites tenues qui aguichaient le public et surtout les photographes…

- mention : www.pariscotedazur.fr - mai 2008 -
- écrire au magazine, s'abonner, se désabonner -