Les responsables du Festival de « Jazz à Juan » se frottent les mains. Alors que l’année dernière, ils pensaient avoir obtenu de très bons résultats, ils constatent que le bilan 2008 est encore meilleur.

La fréquentation payante a atteint une moyenne de 1753 entrées par soir, en augmentation de 5 %. Les ventes aux comités d’entreprises et les loges sont elles aussi en hausse. La vente par Internet, 37 %, a fait merveille.

Indépendamment des efforts de marketing et de communication ainsi que l’utilisation des nouvelles technologies, c’est la programmation qui a sans doute séduit le public. Elle s’est efforcée d’équilibrer tradition et modernisme. Artistes confirmés, AL JARREAU, JARRETT, nouvelles « stars », M. MILLER, R. HARGROVE, S.JONES et découvertes, R. FOSTER, J. MORRISSON, Y. HERMAN, N.HENRY, N. SLACK JONES… la sauce a prise.

Les concerts et animations gratuites, globalisés maintenant par l’appellation « off », ont permis le mélange souhaité et souhaitable du public et des musiciens. Le Jazz Club, relocalisé à l’Eden Casino, sur une terrasse en bord de mer, a donné lieu à d’interminables jam-sessions ou les grands et moins grands partagèrent leur passion… pour le plus grand plaisir du public.

Les responsables avouent sans se cacher qu’il y bien quelques détails à améliorer… la condition sine qua non pour que, dans les années qui viennent, le succès de la manifestation aille en grandissant. C’est tout le mal qu’on lui souhaite !