Jusqu'à ce jour la politique économique de notre gouvernement Fillon était cohérente. Elle replaçait petit a petit l'économie française sur le bon chemin des économies performantes. Certes, ce replacement était difficile, compte tenu des lourds handicaps accumulés depuis des années et du maintien idéologique de notre système dit « modèle français » que le monde entier ne nous envie plus du tout.

En France, le bon sens ne dure jamais très longtemps. L’histoire de notre pays le prouve, la politique politicienne et la démagogie sociale ne sont jamais loin. C'est le cas avec la nouvelle mesure annoncée par notre président pour financer le revenu de soutien actif, le RSA.

Créer une taxe supplémentaire de un pour cent, pour commencer, sur les épargnants prévoyants : encore une usine à gaz bien tricolore. Il fallait vraiment y penser, augmenter les prélèvements obligatoires alors que toutes les économies du monde font le contraire et que nous sommes dans une compétition mondiale… Et cela par un gouvernement de droite, élu exactement pour faire le contraire… Vous voulez croire encore à la politique dans ce pays !

Un conseil aux fourmis françaises : qu'elles aillent travailler et épargner à l'étranger et qu'elles laissent les cigales jouir des aides sociales de notre beau pays.

• cet impôt sur le capital vient de recevoir l'approbation du président UMP de la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale, Pierre Méhaignerie. Cerise pour le gâteau, Nicolas Sarkozy voit en août son action approuvée par 44% des Français, soit une hausse de 5 points par rapport à juillet, tandis que François Fillon gagne 4 points, à 52%, selon le baromètre Ipsos pour Le Point paru aujourd'hui. Tout va donc pour le mieux dans le meilleur… de la France.

Me Gérard Charlier de Vrainville