Brèves de cybercafés…
à votre santé !
- Vingt deux les pesticides ! C’est le nombre de ces produits aux effets collatéraux pervers que l’Union européenne a supprimé de la liste des produits autorisés. On peut applaudir mais il faut aussi relativiser. Vingt deux oui mais au regard des 500 herbicides, fongicides et insecticides recensées, ce n’est pas beaucoup. D’autant que l’annonce est nuancée par le fait que de ces substances connues pour être de potentiels perturbateurs du système endocrinien, cancérigènes et mutagènes, seuls le Carbendazim et le Dinocap seront interdits en 2009. Il faudra attendre 2018 pour que les 22 disparaissent des étalages… Bien sûr, les industriels font la grimace mais c’est plutôt pour la forme. Ils savent très bien que ces produits tomberont de toute façon dans le domaine public d’ici à 2018 et qu’ils auraient été dès lors moins…rentables. Il leur reste après tout pour nous intoxiquer encore 488 substances à commercialiser !
- Quid du Roundup de Monsanto ? Et rond et rond petit patapon. Vilain petit patapon qui produit le très controversé désherbant, le plus vendu dans le monde. La récente condamnation en Appel de Monsanto France à 15 000 € d'amende pour publicité mensongère - la publicité laissait entendre que l'herbicide était biodégradable et laissait le sol propre – n’a rien de très rassurant ni de très convaincant. Les euro-écolos de Bruxelles ont encore du pain au levain sur la planche.
- Nathalie Kosciusko-Morizet : pas durable mais écolo. Elle était si bien dans son ministère, à côté de Jean-Louis Borloo. Elle donnait le change, nous laissant croire que quelqu’un au gouvernement s’occupait vraiment de protéger notre environnement et de réfléchir au développement… vivace. Trop bien, murmurent les écolos de service, trop prompte à réagir. Alors Nathalie Kosciusko-Morizet : numérique ? Il est vrai qu’à son nouveau poste elle offre aussi une certaine crédibilité, remplaçant à point nommé, un Eric Besson posé là, en attendant son véritable…recyclage. Sœur de Pierre Kosciusko-Morizet, PDG de PriceMinister et président de l'Association française pour le Commerce et les Services en Ligne, Nathalie profitera de son expertise et saura de quoi parler…
- Les pharmaciens s’inquiètent, les laboratoires encore plus qui voient leurs ventes et leurs CA diminuer. Les Français seraient-ils moins malades ? Nenni, ils sont poussés à faire des économies. L’introduction des médicaments génériques, moins chers et rendus peu à peu obligatoires si l’on veut un remboursement optimal, et les consignes auprès du corps médical à qui on demande de moins faire d’ordonnances, de moins prescrire de médicaments de confort, d’antibiotiques et d’antidépresseurs…en sont les principaux responsables. Il est temps, peut-être même est-il trop tard pour stopper l’agrandissement du trou de la SS. Dans notre système, le bonheur des uns fait toujours le malheur des autres, et… vice-versa. CQFD.