Cybernews au cybercafé,
« On ne nous dit pas tout ! »…
- Les pirates somaliens. Arrêtés alors qu’ils avaient pris en otage le Ponant, un voilier de croisière et son équipage en avril 2008, ils couchent dans les prisons françaises, qui semblent, à leurs dires, plus accueillantes que celles de Somalie. Arrêtés en flagrant délit, ils nient maintenant être pour quoi que ce soit dans cette affaire d’arraisonnement. Une défense suggérée sans doute par leurs avocats qui s’insurgent sur les conditions de leur capture qui n’aurait pas été faite dans les règles. Ils comptent bien le prouver et faire relâcher ces présumés pirates pris sur le fait… grâce à quoi ceux-là pourront sans doute réclamer une indemnité compensatoire et un ticket d’accueil, genre réfugié politique. L’un d’eux, Farah Awil Abdurhaman, ne déclarait-il pas cet été : « nous voulons rester en France. En Somalie, il n’y a que des morts… » Oui, mais en France on a la grippe N1H1 !
- La fonction publique. Pas moyen apparemment de dégraisser le dinosaure. Malgré un certain nombre de départs à la retraite non remplacés, les fonctionnaires sont de plus en plus nombreux. Selon un rapport de la direction générale de l’Administration et de la Fonction publique, ils étaient 5,2 millions, soit 21 % de l’emploi total. Un chiffre qui se rapproche doucement des 25 %. Imaginons un pays qui aurait un travailleur sur 4 fonctionnaires : ce serait un pays socialiste ou un pays communiste ?
- Au Sénat. Ses pensionnaires risquent à la retraite de se serrer la ceinture. La faute à Madoff le maitre-nageur qui savait chanter… Suite à des placements hasardeux par le biais d’un fonds d’investissement, les caisses de retraite du Sénat ont perdu 300 000 €. Mais ne nous faisons pas trop de soucis pour « elles ». Elles disposent d’importantes réserves reparties principalement sur deux caisses. L’une disposait en novembre 2008 de 1,16 millions € et l’autre de 219 millions sous forme de valeurs immobilières et immobilisations financières…
- La facture énergétique. Où et comment faire des économies pour consommer moins de carbone et contribuer ainsi à la lutte contre les changements climatiques ? Lorsqu’on regarde ce qu’il faut faire pour consommer une tonne de CO2, le doute n’est pas permis. Pour totaliser un tel score, il faut soit parcourir 250 Paris-Marseille en TGV, soit dévorer 13 703 escalopes de volaille, soit encore effectuer un aller-retour Paris-Casablanca en avion ou chauffer en tout électrique un appartement de 25 m2 pendant toute une année. Mais, il suffira de conduire sa voiture (une Citroën Picasso) pendant seulement 6 000 km pour dépenser la même quantité de CO2… C’est donc là que le bât blesse et que l’on doit, individuellement ou collectivement faire des efforts. Moins de grosses cylindrées trop gourmandes, trop rapides, moins de 4 x 4 sur les autoroutes et dans les villes, moins de déplacements inutiles, une remise à plat des dossiers loisirs, déplacements urbains, transports…