Les 130 ans du « Petit Niçois » …
et son rachat par Stéphane Cherki.
- Robert Verdoïa (à gauche) et Stéphane Cherki -
C’est un bel âge pour un journal, qui fut créé en 1879 par Alfred Borriglione. Quoiqu’en ait dit les mauvaises langues, ce Maire de Nice ne s’est pas servi de ce journal pour se faire élire : il était Maire depuis déjà un an quand il a sorti le 1er numéro du Petit Niçois. Maire particulièrement actif, il a modernisé sa ville, assumé l’Exposition Internationale de 1883-84, et a œuvré jusqu’à sa mort dans l’intérêt de cette cité qu’il aimait tant.
Après bien des vicissitudes, l’hebdomadaire s’est refait une place au soleil en 1999, quand Robert Verdoïa en fait l’acquisition. Travailleur infatigable, cet homme de presse crée dans la foulée Le Cannois, modernise le titre en créant plusieurs sites internet. Les archives du journal peuvent se consulter dorénavant sur www.cg06.fr.
Et puis la crise est arrivée. Aussi courageux soit-on, nul n’a pu y échapper, et surtout pas la presse papier. Alors, en fêtant ce prestigieux anniversaire, on a également célébré son nouveau partenaire Stéphane Cherki, brillant homme d’affaire et… Maire de la petite commune d’Eze. La somptueuse réception a d’ailleurs eu lieu dans l’une de ses propriétés : le Domaine Mont-Leuze, situé sur les hauteurs de Villefranche-sur-Mer. Dans ce superbe site qui s’étend sur 13 hectares, où domine un Château et 20 villas disséminées dans le parc (de 120 à 150 m2 chacune) destinés à la location, le cocktail dînatoire s’est déroulé sur la terrasse du Château, qui bénéficie d’une vue à couper le souffle.
L’émotion était au rendez-vous, toute l’équipe rédactionnelle, soudée, était présente pour rendre hommage à la ténacité de Robert Verdoïa. Stéphane Cherki va relooker le journal (car il travaille déjà dans la presse), mais respecter sa ligne rédactionnelle. Bonne chance et longue vie au « Petit Niçois » et au « Cannois », dont une page se tourne pour un avenir meilleur.