Alpes-Maritimes : Mariage forcé à l’Ouest...
Le schéma initialement concocté par le préfet Francis Lamy a été voté vendredi soir dernier lors de la Commission de Coopération Départementale de Coopération Intercommunale (CDCI) malgré l’opposition des conseils municipaux de 24 des 29 communes les plus directement touchées.
À l’occasion de ce vote dont l’issue était prévisible et éminemment politisée, le maire de Mandelieu-La Napoule, Henry Leroy, a réaffirmé son désaccord à ce projet, sur sa forme autant que sur le fond. Pour lui, « le schéma qui a été voté n’est ni conforme à notre vision de l’intercommunalité, ni à l’attente des Mandolociens-Napoulois. Déjà en 2009, dans un sondage IFOP, 73% d’entre eux se déclaraient favorable au projet d’une agglomération à cinq regroupant Cannes, Le Cannet, Mougins, Mandelieu-La Napoule et Théoule. En 2011, toujours selon l’IFOP, 76% des citoyens mandolociens sont favorables à la décision prise par la ville de ne pas rejoindre le périmètre intercommunal proposé par le préfet avec 29 communes et 260 000 habitants. »
La position adoptée par la majorité municipale se justifie d’après le maire « par le fait qu’aucune étude sérieuse, ni financière, ni juridique n’a été réalisée en amont de ce schéma. Les conséquences pour le citoyen ne sont donc pas connues. La ville soulève de nombreuses contradictions tant sur la cohérence du territoire voté que sur les modalités de fusion ou de maintien de certains syndicats au regard des compétences qui seraient transférées (exemple avec le traitement des déchets à UNIVALOM, notre centre à Antibes d’élimination par incinération). »
- Henry Leroy -
Henry Leroy ne baisse pas les bras pour autant. Il a prévu dans les jours qui viennent de rencontrer les maires concernés et de définir avec eux une stratégie cohérente. Il abordera les dossiers communs aux communes de ce même bassin de vie comme, le traitement des déchets, les transports, l’environnement, l’Aménagement du territoire, la politique de l’habitat.