Les Césars étaient à l’heure...

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Défilé de mode autant qu’événement médiatique, on n’y vient pas sans rien dans la manche ni aux poignées.

Chacun se congratule, on s’embrasse comme si on était ami alors que les rivalités vont bon train dans le milieu du showbizz, que pour un rôle, on est prêt à s’étriper, qu’en coulisses on défait volontiers les compliments fait la veille. La cérémonie des Césars qui s'est déroulée le vendredi 25 février au théâtre du Châtelet, a respecté à la lettre le protocole. Tout le monde était beau, tout le monde était gentil. Pas de fausses notes.

Cela étant posé, les Césars ont leur utilité sans aucun doute. C’est l’occasion de faire le point sur le cinéma à la française. Cette année, c’est Jodie Foster qui présidait la manifestation. Ces sont des Hommes et des Dieux qui ont remporté la Palme, pardon, le César du meilleur film. Mais tous les regards se sont aussi tournés vers l’homme de l’année 2010, Roman Polanski, qui, à peine sorti de son bunker suisse, était venu présenter son Négre. Pour couronner le tout, on remettait un César d’honneur à Quentin Tarantino pour l’ensemble de son œuvre. La messe était dite !

  • l’égérie de Jaeger-LeCoultre, Diane Kruger, ici dans les bras de Quentin Tarantino, avait choisi une montre 101, Antoine de Caunes une Reverso tribute to 1931, pour monter les marches du Palais, pardon de la scène du Théâtre du Chatelet… photo Getty images pour Diane, photo Wireimage-Julien-Hekimian pour Quentin -