L’actualité : cyber-réactions.
Mots clefs : l'extrême gauche italienne - le tout électrique nucléaire et les voitures électriques - les deux Nicolas, Hulot et Sarkozy - les bulletins de vote nuls et non avenus...
- « Vintimille : l’extrême gauche italienne aux côtés des immigrés tunisiens. » lisait-on dans la presse. Ils étaient environ 400 manifestants à être venus soutenir et aider des immigrés tunisiens à franchir la frontière française. Pourquoi ces Italiens poussent-ils ainsi des immigrés à aller en France plutôt que de rester dans la belle et fertile Italie ? Leur terre serait-elle moins terre d’accueil que la nôtre ? Quelles leçons veulent-ils donner aux Français, quel message envoient-ils à leurs compatriotes ? Incompréhensible ! Peut-être devrions-nous demander à Olivier Besancenot et à Cécile Duflot de nous éclairer…
- « Les Alpes-Maritimes roulent pour l’électrique », titrait Nice-Matin. Et le monde politico-médiatique applaudit. Personne ne fait de rapprochement entre l’électrique et le nucléaire. Plus de voitures électriques dans nos rues, c’est certes un air moins chargé en polluants. C’est aussi une demande en augmentation de cette précieuse énergie qui, tout le monde le sait, ne pollue pas. Faudrait-il pour s’en convaincre demander l’avis des Japonais sur ce sujet ? En tous les cas, elle irradie… lorsqu’elle provient du nucléaire et, en France, « we are the champions ! » Le lobby français de l’énergie atomique a encore de beaux jours devant lui !
- « Nicolas ne te présente pas ! ». C’est sous ce titre que nous avions impertinemment conseillé à Nicolas de ne pas se présenter aux présidentielles. Il allait se faire manger tout cru par des crocodiles verts et roses. Il s’agissait bien sûr de Nicolas Hulot, dont nous apprécions par ailleurs l’engagement environnementaliste et la façon très pédagogique de nous intéresser aux enjeux planétaires. L’actualité vient d’apporter une pierre à notre moulin. En effet, les écolos politiques ne lui ont pas demandé son avis pour fixer une date à leurs primaires où il est censé partager la tête d’affiche. « Tout cru, je te dis, ils vont te bouffer ! » Nous avions prévus d’écrire ensuite un édito portant le même titre mais adressé cette fois à Nicolas… Sarkozy. Il est sans doute trop tard pour lui faire changer d’avis (seule peut-être Carla pourrait avoir ce pouvoir). Le principe de raison n’est pas apparemment dans les gènes des hommes d’État. Ils agissent davantage par ambition personnelle qu’avec le seul intérêt national comme souci, sinon ça se saurait (Jacques Chirac ne préférât-il pas offrir aux Français deux mandats de Mitterrand plutôt que de voir gagner Valéry Giscard d’Estaing une seconde fois…). Il n’est que de parler avec des gens de droite et du centre, plus ou moins impliqués dans les partis qui s’en réclament, pour comprendre qu’ils sont prêts à tourner la page du sarkozisme. Nicolas est devenu un boulet et beaucoup préfèreraient François Fillon ou Jean- François Copé pour défendre leurs couleurs, au pire Alain Juppé. En dernier ressort un Borloo ferait même l’affaire. Nicolas, ne te représente pas ! Non pas parce que l’alternance soit souhaitable mais parce que ta candidature faussera le débat. Beaucoup d’électeurs risquent de voter non pas pour un candidat mais contre un candidat, et ce candidat, tout nous laisse croire que ce pourrait bien être toi…
- Le nombre de bulletins blancs ou nuls a partout atteint des niveaux très hauts. Ainsi Nord-Éclair notait ce phénomène comme exceptionnellement élevé, 8% des électeurs ayant choisi ce parti pris. Le quotidien expliquait que, « contrairement à l'abstention, les votes blancs et nuls ne souffrent pas de difficulté d'interprétation : il s'agit d'électeurs qui remplissent leur devoir civique mais adressent une fin de non-recevoir aux candidats en présence. » Autre interprétation avancée, nombre d’électeurs de droite ou de gauche selon les candidats en lice, ont refusé d’arbitrer le duel avec le FN. Le site Internet communautaire du Parisien, nous étonnait en rapportant le pourcentage impressionnant de bulletins nuls ou blancs comptabilisés à Bondoufle (oui, oui, cette commune existe) : 16%… Il est important de réaliser que, lors du dépouillement, ces bulletins s’ils sont comptabilisés et annexés au procès verbal dressé par les responsables du bureau de vote, n'apparaissent pas dans le résultat officiel où ne sont mentionnés que le nombre des électeurs inscrits, le nombre de votants, les suffrages exprimés (ensemble des bulletins moins les votes blancs et nuls). Une lacune qui permet de ne pas avoir à tenir vraiment compte de ces mécontents. Elle dissuade aussi l’électeur à effectuer ce genre e choix qui ne débouche sur rien, au risque de l’inciter à rester chez lui… puisqu’il ne peut faire entendre son message. Cette lacune est-elle tout à fait innocente ? Même genre de question et peut-être même genre de réponse à propos de la barre des 12, 5 % des électeurs inscrits (et non 12,5 % des suffrages exprimés) qu’il faut obtenir au premier tour pour participer au second. Cela permet d’évidence de limiter le nombre de triangulaires embarrassantes…