Nice : tapis rouge pour François Mitterrand, un vrai boulevard...
inauguré par des républicains confirmés.
Réchappé du Festival de Cannes, le neveu de François, Frédéric Mitterrand, était venu inaugurer à Nice, un boulevard qui portera désormais le nom du président de la République qui dirigea la France de 1981 à 1995. Il était entouré, à sa… droite par Christian Estrosi et Éric Ciotti et à sa … gauche par le président du Conseil régional, Michel Vauzelle, et le préfet Francis Lamy, digne représentant de l’État… sur le départ.
Réchappé du Festival de Cannes, le neveu de François, Frédéric Mitterrand, était venu inaugurer à Nice, un boulevard qui portera désormais le nom du président de la République qui dirigea la France de 1981 à 1995. Il était entouré, à sa… droite par Christian Estrosi et Éric Ciotti et à sa … gauche par le président du Conseil régional, Michel Vauzelle, et le préfet Francis Lamy, digne représentant de l’État… sur le départ.
Pour le maire de Nice, cette rue au nom d’un homme de gauche est un signe, celui du devoir de mémoire. Un Président de la République est celui de tous les Français, quelque soit leurs opinions. Le fait de choisir un boulevard dans un quartier en bouleversement et en devenir, illustre cet attachement à la pluralité, à la laïcité ainsi qu’à une volonté de rassembler.
Pour le ministre de la Culture, c’était sans soute un peu une surprise. Il ne s’attendait sans doute pas à cet hommage posthume ni à être invité. Il commenta à sa façon cet évènement : « Commémorer ce n’est pas juger. Commémorer, ce n’est pas faire œuvre d’hagiographie (?). C’est au contraire en appeler à la raison, à la conscience critique, à la vigilance du citoyen sur tous les épisodes de notre passé, sans jamais renoncer au devoir d’intelligence et d’histoire. »
Il n’y avait malgré tout pas la foule des grands jours ce jour-là sur les grands boulevards de la mémoire… collective. Une certaine pudeur peut-être… à se remémorer un personnage à facettes, secret, machiavélique, dont les deux septennats furent émaillés de bugs et de tragédies… cornéliennes.
NB : Haliographie. En littérature, peut être traduit par : récit exagérément flatteur des actions de quelqu’un. Lorsqu’il s’agit de religion, s’est alors l’équivalent de la « biographie d’un saint ». La politique n’est-elle pas aussi une religion monothéiste ? Comme pour toutes les religions, elle n’a pas rendu l’homme meilleur !