Alpes-Maritimes. Toujours plus de policiers municipaux dans le département titrait Nice-Matin. Toujours plus de radars aussi sur les routes et aux feux de croisement. Toujours plus de ralentisseurs, dos… d’âne autorisés. Toujours plus de vidéos pour surveiller nos allées et venues que ce soit dans nos rues comme dans les transports en commun. D’ici peu, nos écoles et nos collèges seront eux aussi relié par vidéo aux commissariats… Dites-moi que je rêve ! Cannes, toujours la première à appuyer sur la gâchette grâce à son communicant député-maire, Bernard Brochand, serait en passe de devenir la ville la plus filmée de France, la principauté de Monaco étant hors concours avec environ un policier pour 55 habitants… Il faut dire que nous sommes dans la cité du Festival… Nice n’est pas loin et Christian Estrosi était fier l’autre jour, d’être le premier édile de l’hexagone à mettre en place cette police de proximité qui donne à nouveau la rue aux maintenant nommés « patrouilleurs ». Comment en est-on venu là ? Comment est-on entré dans cette période où l’on respecte de moins en moins les Codes, la civilité, les lois, où l’on refuse l’autorité sous toutes ses formes, où l’on triche même si l’on n’est pas un arracheur de dents ? On ne peut pas tout mettre sur le dos de la révolution de Mai 68. D’ailleurs « Mai 68 connais pas ! », nous disent jeunes adultes et ados. Sans doute sommes-nous trop nombreux, trop serrés dans nos villes et nos quartiers, trop indifférents les uns vis à vis des autres, trop inquiets pour des lendemains qui ne chantent pas… écœurés par toutes les fausses promesses, par tous les mensonges que nous entendons…
Olivier Besancenot ne se présentera pas aux présidentielles. Il ne peut que constater la chute libre dans l’opinion publique de son parti révolutionnaire, le LCD. La Poste va enfin récupérer son facteur. Le courrier arrivera-t-il plus vite pour autant dans nos boîtes aux lettres, les postières seront-elles plus souriantes à leurs guichets ? À voir !
L’hebdomadaire « Le petit Niçois » et ses déclinaisons cannoises et mentonnaises, prend du volume en donnant à l’actualité politique de plus en plus de poids. Un créneau que ne peut remplir à lui tout seul le quotidien « Nice-Matin ». En situation de monopole, le journal est trop souvent en position délicate envers ses annonceurs institutionnels qui participent à son financement et à son confort, sinon sa survie… Quadrature du cercle : comment rester libre lorsqu’on dépend ? Le virage que prend donc le Petit Niçois est bienvenu. Il est dû en grande partie au choix de Stéphane Cherki, le turbulent maire de la petite commune d’Eze et à celui de Romain Thomas, très présent sur le terrain. Il a déjà visité, prenant prétexte les dernières élections cantonales, une grande partie du département et interviewé de nombreux élus et de nombreux candidats. Le voilà qu’il ouvrait ces jours-ci son Blog, tourné on s’en serait douté vers le commentaire d'une politique, non plus simplement locale mais désormais nationale. Tous ceux qui aiment les analyses sérieuses et argumentées, le mettront dans leurs favoris.
Pavillon bleu. Un port de plus labellisé dans les Alpes-Maritimes, celui de Marina-Baie-des-Anges, Villeneuve-Loubet. Reste que seulement cinq le sont, le port Camille-Rayon de Golfe-Juan, le port Pierre-Canto de Cannes, le port Vauban à Antibes ainsi que celui de La Napoule Mandelieu. Pourquoi pas les autres, pourquoi pas le vieux port de Cannes, trop vieux, trop sale ? Pourquoi pas ceux de Menton, ceux de Théoule, trop petits, celui de Nice, trop croisiériste ou celui de Saint Jean Cap-Ferrat trop riche ? Maud Fontenoy, porte-parole de l’UNESCO pour les océans et vice-présidente du Conservatoire du littoral, rappelait hier que le moins qu’on puisse faire dans le domaine de la protection de l’environnement est d’appliquer les directives européennes et de mettre par exemple systématiquement en œuvre un plan de réception et de traitement des déchets provenant des navires… aussi bien que des bateaux de plaisance.
La France expulse 14 diplomates libyens devenus non grata. Étant du côté de Kadhafi, de fait, ils ne sont plus, au vue des circonstances, vraiment diplomates. Pour rester au pays des Droits de l’homme, il ne leur reste plus qu’à réclamer le statut de réfugié politique… qu’ils devraient obtenir sans trop de peine.
Football. Le dossier des quotas. Un détournement exemplaire d’un speudo évènement. Qu’il y a-t-il de plus normal après tout pour un sélectionneur, Blanc ou pas, et des dirigeants fédéraux que de réfléchir à une stratégie diminuant les risques de voir des joueurs de valeur (qu’ils soient noirs ou blancs, Sénégalais ou Ukrainiens, n’a en soit aucune importance) tourner le dos à une sélection en équipe nationale (française) et préférer pour moult raisons (le plus souvent d’ordre financier) leur pays d’origine ou celui de leurs parents ? Voir le mal partout, n’est-ce pas la meilleure façon de l’enkyster ?