Côte d’Azur : des chercheurs à la pointe...
travaillent pour produire biocarburants et matières premières de demain à partir de micro-algues.
La mer, tout y retourne, déchets compris. Tout en vient sans doute. Elle nourrit une grande partie de la population mondiale et bientôt, qui sait, elle nous permettra de nous fournir en carburant et autres produits utiles à agroalimentaire et la cosmétologie. C’est en tous le cas ce sur quoi planche une équipe de chercheurs qui s’est concentrée sur les possibilités offertes par les micro-algues.
- la mer qu'on voit danser, nouvel Eldorado des carburants bio ?
Dans le cadre des
projets d’investissements d’avenir, le projet GREENSTARS est un des lauréats de
l’appel à projet Institut d’Excellence sur les Énergies Décarbonées. Ce
projet, focalisé sur la valorisation des micro-algues, étudie la possibilité de
produire des biocarburants de troisième génération à partir de CO2 d’origine
industrielle, de déchets organiques et d’énergie solaire.
Ce projet
multi-site, porté par l’INRA, est développé dans les Alpes-Maritimes par le Laboratoire
d’Océanographie de Villefranche-sur-Mer (LOV), le centre INRIA Sophia
Antipolis-Méditerranée, l’INRA PACA, ainsi que la société ACRI, qui étudient
depuis de nombreuses années le potentiel énergétique des micro-algues.
Aujourd’hui, des groupes industriels de la chimie, de l’automobile ou encore de
l’agroalimentaire s’associent aux chercheurs afin de développer ensemble des
applications concrètes, pour pouvoir d’ici 10 ans, bénéficier de produits
innovants, naturels et fonctionnels.
Éric Ciotti, Président du Conseil général des Alpes-Maritimes, et Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, soutiennent de façon concrète ce projet qui déjà bien avancé et qui est riche de promesses. Ainsi, une aide d’un million d’euros lui sera accordé. Le territoire de l’Eco-Vallée, Opération d’Intérêt National de la Plaine du Var, devrait accueillir des laboratoires de recherche (LOV et INRIA) et des bassins de culture expérimentaux répartis à terme sur 4,5 hectares de terrain. Le projet GREENSTARS ambitionne d’être dans le peloton des meilleurs mondiaux d’ici 5 ans pour les biocarburants, l’agroalimentaire et la cosmétologie de demain à base de micro-algues.