Tourisme : dernière étape dans le Gard,
suite du séjour.
Il fallait finir cette escapade en beauté. En mariant vieilles pierres et gastronomie, la visite du Pont du Gard fut une exceptionnelle apothéose.
- suite de l'article : Made in France :
Construit par les Romains en seulement 5 ans, classé au patrimoine de l’humanité depuis 1985, le plus grand pont antique jamais édifié (360 m long, 50 m de haut sur 3 niveaux) a permis à la ville de Nîmes d’avoir de l’eau durant 5 siècles. Au cœur d’un parc de 165 hectares, le pont est entouré de différents lieux d’animation, comme un musée interactif, des espaces nature dans la garrigue, des boutiques, un café et un snack dont les commandes ont été données l’année dernière à… Jérôme Nutile. Quant on sait faire très bon dans une cuisine créative, on sait aussi faire bon, simple et pas cher à partir de produits frais et de saison.
- photo Mimova -
De janvier à octobre, de nombreuses animations sont programmées, dont la fameuse journée de « L’Aqueduc selon Rabelais ». Il s’agit d’une journée annuelle durant laquelle les amateurs de vieilles pierres et de gastronomie se régalent. Au programme : une randonnée d’environ 8 km, ponctuée de 6 étapes de dégustations gourmandes dues à Jérôme Nutile, accompagnées de vins du cru (50 € par personne). Ce sont 500 personnes qui se sont inscrites cette année, et cela valait vraiment le déplacement. On a démarré sur la rive droite du Gardon pour grimper jusqu’aux terrasses à travers la garrigue, où attendait la « dégustation canaille de terrine et charcuterie » accompagnée d’un vin rouge IGP Coteaux du Pont du Gard du Mas Couvin. À travers les mosaïques de fleurs printanières, on redescend vers le pont que l’on atteindra après une autre étape pour savourer « la soupe froide d’asperge verte et sa crème virtuelle de morilles et copeaux de foie gras », servie avec un vin blanc IGP, Garrigue d’Aureilhac, Duché d’Uzès du Vignoble Chabrier. On franchit l’aqueduc pour trouver le 3ème point de rendez-vous où attend le « crémeux de tourteau aux épices satish, carpaccio de Saint-Jacques et vinaigrette à l’huile d’amande » et son vin blanc IGP, cuvée Arpège, Duché d’Uzès du Domaine Reynaud. On part visiter la « mémoire de garrigue », avec ses murets, enclos, constructions en pierres sèches et explications de la flore locale pour se rendre à la 4ème halte, et savourer la « royale de lapereau mijotée au vin rouge et ses petits légumes farcis », accompagnée du rouge, Dames d’Epicure, IGP du Pont du Gard des Cabotines. Après une longue marche qui nous ramène vers l’aqueduc, on s’arrête au fromage, Pélardon bien sûr, à déguster soit nature avec le pain bio gardois Raspaillou, soit avec différentes confitures et miel, le tout avec un vin blanc IGP, Blanche fleur, Duché d’Uzès du Domaine Malaïgue. On repart alors à l’entrée, pour éventuellement faire des emplettes et terminer ce formidable parcours culturel et gastronomique avec un « sablé aux agrumes, fraises gariguette et crème coulante à la vanille, glace Jagada » et un verre de vin rosé en AOC Côtes du Rhône du Domaine de l’Olivier.
- symbole de toute ces gourmandises, Jérôme Nutile, photo Patrick Flet -
Une ballade gourmande vraiment unique qui restera longtemps gravée dans les mémoires de tous les épicuriens qui n’auraient manqué cet événement pour rien au monde.