Côte d’Azur : des eaux davantage

épurées.

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Fin de chantier pour la nouvelle station d’épuration de Saint-Laurent-du-Var, un des plus importants chantiers d’assainissement depuis la construction de la station d’épuration d’Haliotis à Nice, chantier initié par jacques Médecin.


 

- Joseph Ségura, Maire de Saint-Laurent-du-Var, Hervé Paul, Conseiller Métropolitain, Président de la Commission Eau, Assainissement et Energie de la Métropole Nice Côte d’Azur, Christian Estrosi, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur © Ville de Nice -

La nouvelle station d’épuration de Saint-Laurent-du-Var sur rive droite du Var vient conforter cette nécessaire volonté de ce mettre au niveau et symbolise aussi l’interdépendance des communes entre elles sur des dossiers environnementaux. Ainsi, elle reçoit les effluents des communes de Saint-Laurent-du-Var, Saint-Jeannet, La Gaude, Carros, mais aussi Le Broc et Gattières. Elle est aussi la démonstration des liens de continuité qui existent entre les cimes du Mercantour et les bassins de vie menant à la mer. Un chantier délicat qui aura duré 4 ans car il convenait bien évidemment de continuer à traiter les eaux durant les travaux. Il aura coûté 30,5 millions € à la charge de la Métropole Nice Côte d’Azur avec l’apport de 6 M€ de subvention venant de l’Agence de l’Eau et de 200 000€ de la région PACA.

D’autres projets sont en cours pour boucler la boucle. Celui de Vence qui devrait commencer en septembre prochain pour une durée de 20 mois et qui concerne la reconstruction de la station d’épuration du Malvan. Celui d’une nouvelle station à Cagnes-sur-mer dont la construction va démarrer à la fin de l’année et dont le maitre d’oeuvre le maire de Cagnes sur mer, Louis Nègre, réélu à la présidence du Symisca. Ceux aussi de Levens, Duranus, Isola 2000, Saint Martin Vésubie, Berthemont, Lantosque, Utelle, des gros chantiers qui représentent d’énormes investissements à la charge des collectivités locales et avec l’appui de subventions de l’Agence de l’eau et de la Région.

En janvier 2012, dix communes du littoral avaient matérialisés leur prise de conscience de l’urgence de la situation en matière de traitement de leurs eaux usée en signant un « contrat de baie » afin d’améliorer la qualité des eaux et valoriser le patrimoine marin. La Métropole fut le pilote de ce projet qui porte sur 70 kilomètres de littoral et cinq bassins versants. Pus de 200 entreprises furent passés au peigne fin et mises à contribution afin de les aider à trouver des moyens techniques et financiers pour limiter leurs émissions de polluants. Deux stations d’alerte ont également été installées en aval des zones industrielles de Carros et de Saint-Laurent-du-Var, pour identifier les éventuelles pollutions accidentelles avant leur arrivée en station d’épuration de Saint-Laurent-du-Var.

Il était temps. En effet, il était jusque-là notoire que la Côte d’Azur avait pris du retard quant au traitement de ses eaux usées. Un comble pour une région qui vit du Tourisme. Un comble pour des communes du littoral, hôte de richissimes visiteurs...