Des conducteurs ont mis en danger la vie d’autrui en entravant la circulation : demi-tour sur la Promenade des Anglais et circulation à contre-sens, vitesse excessive, chahut sur la voie publique… Les futurs époux se sont présentés avec presque 30 minutes de retard en mairie, alors que d’autres mariages attendaient d’être célébrés. Auguste Vérola, Adjoint au Maire délégué à l’État Civil qui devait marier le couple, s’est fait insulter alors qu’il demandait aux convives de se calmer.

 

Christian Estrosi, Député-Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, a tenu à s'exprimer sur ces faits regrettables :

 

« Nous sommes à nouveau confronté, pour la deuxième fois en 3 ans, au non respect de notre Charte des Mariages. Suite à ces comportements inadmissibles, violents et dangereux, mettant en danger les habitants et les visiteurs, ces gestes agressifs et ces insultes envers mon Adjoint, j’ai pris la décision de faire respecter notre arrêté municipal et de faire annuler le mariage.

 

J’ai reçu le couple pour leur signifier le non-respect des règles et la dangerosité de ces actes qui auraient pu avoir des conséquences très graves.

 

Une nouvelle date de célébration a d’ores et déjà été fixée, le temps de vérifier avec la Police Judiciaire, les faits qui leur sont reprochés. Les deux futurs époux se sont engagés à faire respecter par leurs convives, lors de la prochaine cérémonie, les principes de la République. 

 

Je tiens à rappeler que je continuerai à être intransigeant sur le respect de cette Charte des Mariages et aux dispositions réglementaires reprises dans l’arrêté municipal. Il s’agit là du respect des valeurs de la République qui s’attachent à l’institution, à ceux qui les représentent, aux lieux et au drapeau français !  »

De son côté, le président du Conseil départemental, Eric Ciotti, n'a pas tardé à réagir et enfonce le clou :

« Au retour d’une réunion en centre-ville, Auguste Verola, Adjoint au Maire de Nice et Vice-Président du Département des Alpes-Maritimes, a croisé, à proximité de la place Masséna, un cortège de voitures qui se rendait à un mariage qu’il devait lui-même célébrer en fin d’après-midi. Devant l’agitation et les incivismes du cortège (contre-sens, mise en danger de la vie d’autrui et chahut sur la voie publique), Monsieur Verola a demandé aux invités de faire preuve de calme et de tenue, ce qui lui a valu de nombreuses insultes. Une bagarre a ensuite éclaté entre certains invités devant l’Hôtel de Ville. Tous ces incidents ont donc entraîné le report du mariage.

 

Je condamne avec force ces agissements intolérables. Les insultes envers un élu, symbole de la République, ne peuvent être ignorées et devront faire l’objet de poursuites judiciaires. »