Les derniers jours de JFK :

président des États Unis d'Amérique par... défaut.

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Il en avait d'évidence toutes les qualités mais n’était pas programmé pour le devenir. Cette tâche avait été dévolu par le chef du clan, à son frère aîné Joe. Journaliste et directeur de la communication de Paris-Match, Philippe Legrand nous fait partager l'agenda de John Fitzgerald Kennedy pendant 200 pages passionnantes.



Derniers jours, derniers réglages pour une postérité qu'il ne recherchait pas. Philippe Legrand nous fait vivre, jour après jour, le quotidien d'un homme d’État dont le caractère atypique a marqué les esprits de ses contemporains. Loin des polémiques entretenues et des légendes urbaines, l'auteur dont les parents, diplomates, ont pu recueillir au plus près des évènements anecdotes et confidences. Nourri dans cette ambiance familiale et ce culte des Kennedy, Philippe Legrand nous fait partager l'ambiance qui régnait aux alentours du bureau ovale et fait toucher du doigt l'essentiel d'une personnalité hors du commun. Cinquante ans après son assassinat, l'homme fascine encore et continue à influencer les grands de ce monde. L'homme ne rêvait pas d'être président mais d'être journaliste et écrivain, c'était sa façon à lui de vouloir changer le monde. Les circonstances et l'ambition démesurée d'un père d'origine irlandaise en décidèrent autrement...


L’auteur de ce roman sur les derniers jours de Kennedy, avait choisi le Mas Candille, à Mougins, pour présenter son livre en avant première. L'occasion pour le chef désormais étoilé, David Chauvac, de préparer un menu ad hoc puisqu'il reprenait à la lettre celui que réserva le Général De Gaulle à son hôte de marque, John Kennedy, reçu à l'Élysée le 31 mai 1961, peu de temps après son entrée en fonction. Revisité pour la circonstance (les goûts et les présentations ayant bien évolués), le menu comportait comme entrée Foie gras en gelée de Porto, chutney de pommes aux épices suivi par un Médaillon de langouste à la parisienne et complété par Le Grenadin de veau façon Orloff et cappuccino de morilles. En dessert une rafraîchissante Déclinaison du melon d'hiver. Un sérieux travail de recherche de la part du chef des cuisines du Mas Candille complété par celui de son sommelier qui dénicha des crus équivalents à ceux proposés ce jour-là. En l’occurrence un champagne Piper Heidsieck Brut Blanc, un Gewurztraminer 2010 blanc et un Beaune Grèves 2009 en rouge.


Nostalgie quand tu nous tiens, l'histoire du monde et de l'Occident aussi !


Kennedy, le roman des derniers jours
Philippe Legrand
éditions Le Passeur - 16 €
collection « dans la peau de... »