Restauration : le drugstore des Champs Elysées,
une enclave américaine au cœur de Paris…
Cette année, le « Publicisdrugstore » s’offre une nouvelle jeunesse, avec l’ouverture du restaurant Le Drugstore dont le décor est signé Tom Dixon, et la carte, Eric Frechon.
On se rappelle avec émotion le Drugstore des Champs Élysées des années 60. Grâce à son créateur, Marcel Bleustein-Blanchet, on y découvrait avec étonnement les salades César, les épis de mais en accompagnement, l’ananas grillé sur une épaisse tranche de jambon, les bananas split, les bagels au saumon et surtout les... hamburgers. On pouvait aussi comme aux USA et au Canada y acheter journaux, poupées, chocolats, bonbons au citron, stylos, disque, aspirine... clin d’œil à la chanson de Charles Trenet « Dans les pharmacies, dans les pharmacies »… Il fut le cheval de Troie de la restauration américaine et créa un effet de mode qui n’a fait que s’amplifier.
En souvenir de cette époque, un nouveau Publicisdrugstore est né. Conçu comme un club exclusif et accessible à la fois, où le laiton, le marbre et les banquettes de cuir, créent une atmosphère intime et conviviale. Il est aussi une passerelle vers le futur comme l’affirmait Maurice Levy, président du Groupe Publicis. C’est lui qui a choisi d'Eric Frechon au palmarès… éloquent, pour « sa force de conjuguer la simplicité et la grande tradition, d'associer à des plats signature l'imagination d'un grand chef. D'être un classique qui revisite les absolus, comme le hamburger, tout en explorant des nouvelles saveurs. » Le chef a mis à la carte tout ce qu’il avait envie de partager : « Je casse les codes et joue avec le cru et le cuit. Je fais venir des viandes japonaises, irlandaises, australiennes. En proposant du bœuf cru découpé comme un cœur de saumon ou de thon…. Du pain et du ketchup maison pour un hamburger signature. Des déclinaisons de mayonnaise gingembre citron, des millefeuilles minute et les glaces si emblématiques, réinventées. Tout est millimétré, pesé. C'est cela le luxe, juste, contemporain, adapté. »
C’est aussi Maurice Levy qui a confié à Tom Dixon « le design, l'organisation de l'espace, la géométrie, la lumière, la cuisine ouverte sur le restaurant . C'est l'ensemble de ces ruptures qui font de ce nouveau restaurant un lieu novateur. » Pour ce dernier : « Le Drugstore, c'est d'abord une adresse aussi exceptionnelle, qu'innovante. Elle a l'énergie et l'impact des années soixante. Pour ce nouveau restaurant j'ai cherché à recréer cette qualité de luxe abordable, quotidien, pour aujourd'hui. Même si tout a changé. Même s'il est illusoire de vouloir recréer le choc du neuf. L'important a été d'associer des matières nobles dignes d'un club parisien ouvert au monde. »
On l’aura compris ce nouveau Drugstore est un lieu d’exception, ouvert et convivial !