Nice, Monaco, Menton, brûlèrent la politesse à Cannes en matière d’établissements aquatiques ouverts au public. Les riches résidents, le plus souvent étrangers qui firent de Cannes une station de villégiature dotèrent rapidement leurs villas de bassins et de plans d’eau mais bien sûr à usage privatif. Les pratiquants sportifs, férus de quatre nages, se contentèrent longtemps de la Grande bleue pour s’entraîner. Ce qui n’empêchât pas quelques Cannois, entre les deux guerres, de se distinguer en water-polo et dans des épreuves de traversées.