« Palais Stéphanie Beach » : une nouvelle adresse sur La Croisette…
Palais Stéphanie était le seul hôtel ★★★★★ de La Croisette à ne pas avoir sa propre plage. Après douze années de purgatoire, le voilà désormais autorisé à exploiter une plage, idéalement située face à son entrée principale.
- Stéphane Bichon -
Il s’agit même d’une double plage, ce qui en fait, soit dit en passant, la plus grande de la célèbre promenade cannoise. Pour décrocher le jackpot, les responsables ont dû présenter leur projet à la mairie et la convaincre que le leur était le meilleur et qu’il correspondait en tous points à un cahier des charges particulièrement exigeant. Pour un surface totale de 1000&nbpsp;m², « Palais Stéphanie Beach » aura la possibilité de privatiser ses deux structures fermées de 150m2, pouvant accueillir chacune jusqu’au 150 personnes pour une mise en place « gala ».
Sans attendre le début des travaux qui seront entrepris durant l’hiver 2019, Palais Stéphanie Beach a ouvert sans tarder pour répondre à la demande de sa clientèle qui avait eu du mal ces dernières années, à comprendre pourquoi l’hôtel cinq étoiles ne disposait pas de sa propre plage comme ses concurrents…
Avec un tel outil en main, le directeur général hôtel et plage, Ziad Atrissi et le responsable plage, Lindsay Sosnowski, ont eu à cœur de mettre en place une restauration de qualité, en adéquation avec ce qu’on peut attendre d’un établissement de cette catégorie. Ils se sont attaché pour cela les services d’un chef, Stéphane Bichon, qui propose une carte japonisante. À noter son Trio de Saint-Jacques avec sa salade de quinoa au kumquat confit (29 €). Quant à nous, nous avons apprécié le Veau de lait façon Tonkatsu à la cuisson parfaite (36 €). Il avait été précédé de délicieux Gyoza, ravioles japonais aux légumes (19 €). Au dessert, un spectaculaire plateau de fruits préparés (16 €) vint compléter un déjeuner « santé »…
Pour les amateurs de makis, sashimis, takini et autres bentos, un Sushi Bar est à leur disposition. Le chef Phay San Ouparavong, y opère in visu, avec un plat signature : le Bœuf Wagyu aux pétales de foie gras (28 €)… fraîcheur des ingrédients garantis.
Après avoir privatisé la plage durant l’événement des Lions, toute l’équipe se prépare maintenant pour les soirées « Festival d’Art pyrotechnique de Cannes » qui auront lieu en juillet et août. Le sushi-man a préparé des menus ad-hoc sur la basse de 3 plats hors boissons (table dans le sable : 85 € ; table Ponton : 110 € ; matelas avec coupe de champagne : 25 €).
En attendant, M. Elliot Aintabi, PDG de Jesta Fontainebleau, peut être fier de sa dernière acquisition !