Fernand Dartigues, ce poète…
Nice-Matin sous la discrète plume de J-J . Depaulis, publié cet article daté du 16 juin 1997.
Photo Gilles Traverso
Celui qui quitta la Police marseillaise pour entrer en littérature en créant, dès 1959 sa revue bleue azurée« Paris-Côte d'Azur», fut de toutes les aventures, les politiques et les festivalières. Ami de Jean-Robert Toutain (du Palm-Beach), de François André et Lucien Barrière, de Bernard Cornut-Gentille... Il sut passer d'une époque à l'autre sans faillir, trouvant toujours autour de la Croisette, des supporters sincères, à l'instar de Martine Maurin et Patrick Chos (Casino Croisette) pour l'épauler dans l’œuvre de pérennité d'une revue à nulle autre pareille, sorte de caverne d'Ali Baba emplie de mots, de pensées et de sentiments.
Une revue où Fernand le philosophe côtoie Fernand le chroniqueur qui côtoie Fernand le poète... Qui écrivit un jour :
On pleure quelques fois, puis on rit
On rit quelquefois et l’on pleure
Le ciel parfois est bleu ou gris […]
Rien en ce monde n’est constant
Il faut se faire une raison
Et, quel que soit la saison
Cultiver des fleurs dans son âme…