Le maire de Grasse, comme son homologue cannois, Jérôme Viaud a décidé de s’attaquer au problème. Après avoir interrogé ses services, ses élus, ses administrés et donné la parole aux enfants du Conseil Municipal des Jeunes, il a décidé d’agir. Sensibiliser, responsabiliser et aussi sanctionner ceux qui commettent ces méfaits.

De rappeler que « les 60 agents de la proximité affectés à la voirie sont en première ligne, 7 jours/7, 365 jours par an, sauf le 1^er mai. C’est hallucinant, ce que nous ramassons sur un territoire de 4444 hectares. Des 4 coins de la ville et des hameaux, nous remplissons quotidiennement une benne de 10 m³, sans compter tous les signalements pour encombrants, gravas de travaux, dépôts sauvages de particuliers ou d’entreprises. »

Parmi les zones les plus sensibles, les abords des points d’apports volontaires transformés en dépotoirs par des gens qui ont la flemme de soulever un couvercle ou de faire 20 mètres pour aller jusqu’au bac de tri. Les sacs de détritus sont laissés sur le bord du chemin… il suffit d’un coup de vent pour que tout s’envole. Les incivilités se déclinent aussi avec les dégradations de végétaux, les branches cassées, les massifs piétinés, les vols de plantes. 2/3 des plantations du jardin des plantes sont à remplacer après seulement un an.

La rue semble être devenue une zone d’irresponsabilité, une zone de non-droit où tout est permis. On y urine parfois, on y jette ses mégots, on tague et on affiche à tout va… tristes reflets de notre façon de vivre ensemble, de vivre en société...