Nice. Une ville qui se verdit…

Crédits:
textes par

La green attitude n’a semble-t-il que de bons effets. Les élus, poussés par la prise de conscience d’une partie de la population prennent des initiatives qui vont dans le bons sens. Le maire de la capitale azuréenne, Christian Estrosi, n’est pas le dernier à suivre cette louable tendance.




Ainsi sa politique du centre ville passe par un verdissement du territoire. Nice aujourd’hui, c’est  67 158 arbres, 174 parcs et jardins dont 3 grands parcs, Colline du Château, Coulée Verte, Parc Phoenix. C’est aussi une gestion responsable avec 100% Zérophyto, des événements annuels : Bourse aux plantes, Festival des Jardins, Avril aux Jardins, Opération «1 enfant, 1 arbre »… Avec, entre autres reconnaissance les labels : Villes et Villages fleuris 4 fleurs, Jardins remarquables, Label EcoJardin  Grand Prix du jury des Victoires du Paysage. Pour mener à bien toutes ces actions 260 agents, jardiniers, paysagistes, botanistes… sont mis à contribution autour d’un centre de production horticole municipal qui permet de produire dans ses 8 200 m² de serres, quelques 150 000 plantes par an.


Nice demain, se seront 2400 arbres plantés le long des lignes du tram 2 et 3 ; une diversité végétale dans la plaine du Var :faux poivriers, zelkova, aulnes et des arbres adaptés à un climat plus rude que le centre ville. Le long des rails de tramway 77 000 m² de gazon seront plantés. Dès la fin de cette année, il y aura moins de bus sur la Prom’ et plus aucun bus thermique. Dès cette année, les couloirs de bus deviendront une trame verte avec des pistes cyclables. Les Niçois auront ainsi plus de 6 kilomètres supplémentaires d’espaces de déambulation et de verdure.


La densification du fleurissement notamment dans les collines sera mis en œuvre progressivement. En 2019, 700 000 € y seront consacrés. Il y aura des jardinières colorées en harmonie avec les façades niçoises, une palette végétale résistante aux étés chauds pour une floraison tout au long de l’année sera choisie pour les suspensions et mats fleuris. Certains mobiliers urbain comme ceux du port et de la place Toselli seront fleuris tout comme les jardinières et mobiliers lestés pour la mise en sécurité des espaces piétons. Des canopée autonomes en eau seront installées, sur lesquelles une végétation grimpante fleurie offrira un ombrage important apprécié en période de canicule.


Ajoutons la plantation d’arbres dans les écoles, dans les jardins, sur les voies avec comme objectif de réduire la température en ville durant la période estivale en développant les zones d’ombrage et d’humidité ; de favoriser une biodiversité dans la flore proposée et dans la faune associée , papillons, oiseaux, insectes, chauves-souris. Des essences fruitières seront plantées. Le développement des jardins partagés est au programme notamment la création d’un de ces jardin sur le toit du Centre opérationnel du tram tandis que 2000 m² seront réservés pour les salariés et retraités du réseau Lignes d’Azur autour d’un Jardin Pédagogique destiné aux élèves des écoles du quartier.




Nice et toutes les villes du littoral auraient tout à gagner à se lancer dans ce type de projet. En effet le changement climatique semble maintenant plus qu’une probabilité et les étés sont annoncés comme étant de plus en plus chaud. La multiplication des climatiseurs n’est pas forcement la bonne solution, car les techniques utilisées sont gourmandes en énergie tout en contribuant à réchauffer l’air ambiant… La végétalisation, si l’on prend aussi soin de choisir des essences les moins demandeuses possibles en eau, semble être une mesure de sagesse... CQFD !