- Cannes, Les Allées -

Sans aller au bout du monde, il suffit de regarder nos poubelles se remplir toujours plus vite de déchets ménagers. Nous n’y échappons pas, même si nous prenons quelques précautions pour réduire notre consommation d’emballages, de suremballages et d’objets à usage unique. L’industrie veille et ne nous donne guère de choix.

Avez-vous déjà tenté de faire vos courses dans un supermarché sans vous retrouver avec une montagne de produits emballés dans du plastique ? Or, ces emballages peuvent être dangereux pour la santé. Inhalé, ingéré, le plastique pénètre nos organismes. Quel que soit l’âge, quel que soit le pays, on trouve maintenant des traces de plastique dans le sang de tous les êtres humains. Selon Science Magazine, 8,3 milliards de tonnes de plastique vierge auraient été produites à ce jour, dont la grande majorité a fini par se retrouver dans des décharges ou dans l’environnement naturel, où il mettra des siècles à se décomposer.

Collecter tous ces déchets, vire au casse-tête pour les collectivités locales, chargées de nous en débarrasser. Communes, intercommunalités, départements, régions cherchent l’impossible martingale tandis que particuliers et entreprises peu scrupuleux ne trouvent pas de meilleures solutions que de tout jeter dans la nature… Au Castellet dans le Var, c’est un million de tonnes de déchets du BTP qui sont stockées depuis une trentaine d’années sur un terrain au milieu des vignes de l’appellation AOC Bandol, dénonçaient récemment des associations de défense de l'environnement.

« Pour un peu d’argent, ils tueraient terre et mer. » Cette citation est de Jacques Cousteau. Elle illustre bien les efforts des entreprises pour se verdir. Les opérations de séduction à l’égard de ceux qui prennent conscience de la situation, se multiplient à coup de Greenwashing, avec, ici et là quelques initiatives à saluer et encourager, preuve « qu’on peut le faire ! »

- belle initiative que cet emballage "raisonnable" -