Crotte, une crotte !
On les aime nos animaux de compagnie, mais on oublie parfois qu’ils ont des exigences dont nous avons la responsabilité vis-à-vis des autres.
Surtout lorsqu’on habite en milieu urbain, les besoins de nos animaux de compagnie, en particulier la gente canine, sont à notre charge. C’est à nous de les prendre en compte et à agir de façon à créer le moins de nuisances possibles à notre voisinage. La plupart des chiens aboient, la plupart ont le réflexe de mordre lorsqu’ils ont peur ou lorsqu’ils sont dressés pour le faire. Ce sont des sources de conflits potentiels avec le voisin et des ennuis judiciaires en cas de morsure sachant que plus le chien est costaud, plus le risque de morsures graves augmente…
Mais, quel que soit leur pedigree, leur race, la façon dont ils sont éduqués, nos amis les chiens crottent (les petits font de petites crottes, les gros chiens des grosses) et... « l’affaire n’est pas toujours dans le sac », d’où des situations à risque pour les quidams qui marchent sur les trottoirs. D’autant plus que, plus souvent qu’à leur tour, les sacs lorsqu’ils sont utilisés, ne finissent pas tous dans les poubelles qui leur sont dédiés. Nombreux d’entre, y compris dans des endroits improbables comme le parc de la Croix des Gardes à Cannes ou celui de la Valmasque à Mougins, sont laissés sur place dans leur emballage noir. Sans doute, les propriétaires des chiens se donnent ainsi, bonne conscience. De même, les autorités qui ont trouvé cette solution pour réduire les nuisances. Solution qui a un coût collectif non négligeable, auquel s’ajoute dans certaines communes plus riches, celui des « motos-crottes ».
Il apparaît aussi que les concepteurs de ces sacs individuels de ramassage on fait l’impasse sur le fait qu’ils soient fabriqués en... plastique. À l’heure où l’on commence à prendre conscience des enjeux écologiques, à l’heure où l’on commence à prendre de mesures pour diminuer le nombre invraisemblable de sacs en plastiques utilisés dans le monde… cela fait plutôt désordre. Je n’ai pas de solutions miracles mais le sujet ne vaut-il pas qu’on s’y penche pour ne pas glisser dessus ?
- sachons raison garder !