Monaco. Des photographes environnementalistes récompensés…
Les films documentaires ont beaucoup fait pour faire connaître les beautés de la nature et plus simplement sa diversité. Je me rappelle des longs métrages de Walt Disney comme « Le Désert vivant », 1953. Jusque-là, la compagnie n’avait fait que des moyens métrages. On peut dire sans prendre trop de risques, que derrière chaque cameraman qui filmait sur de longues périodes, voire des années, tous ces animaux et ses plantes sauvages, il y avait aussi un photographe.
Ce sont ces photographes que la Fondation Prince Albert II de Monaco a voulu mettre en valeur en organisant le premier concours de photographie environnementale, lancé à l’occasion de son quinzième anniversaire sur le thème « Homme - Faune Sauvage : Destins Croisés, Territoires Partagés ».
Près de 1400 photographes du monde entier ont répondu à l’appel lancé par la Fondation sur la plateforme Photocrowd. Avec quelques 6 000 photographies en compétition dans les trois catégories du concours - Incredible Wildlife - Wildlife in Crisis - Reasons for Hope - les participants, à travers leurs clichés, ont su mettre en évidence la beauté de la faune sauvage, l’impact néfaste des activités humaines sur la nature, et démontrer qu’une cohabitation harmonieuse est possible.
Le jury, composé de photographes professionnels et de représentants d’entités engagées en faveur d’un développement plus durable, était en charge de désigner le grand gagnant du Prix de Photographie Environnementale 2021, ainsi que les gagnants dans chacune des trois catégories du concours.
* Ainsi le Prix du Photographe Environnemental de l’année 2021 est décerné à Kathleen Ricker pour sa photographie « Gorilla by the water ». Engagée et passionnée, Kathleen Ricker photographie les gorilles des montagnes ougandaises lors de ses nombreux treks.
* « Enchanted Forest » de Lincoln MacGregor a été désignée comme la grande gagnante dans la catégorie Incredible Wildlife. Une scène exceptionnelle capturée par le photographe. En effet, ces champignons bioluminescents, n’offrent leur spectacle que quelques jours par an, y assister est donc rare, d’autant plus en compagnie d’un wombat.
* La photographie intitulée « Traces of life in the realm of death » de Maxim Sayapin remporte le prix de la catégorie Wildlife in Crisis. Celle-ci dénonce l’empreinte de l’Homme sur la nature, venant fragiliser une vie sur le point d’éclore.
* La dernière catégorie Reasons for Hope est remportée par Emmanuel Rondeau, producteur, écrivain et photojournaliste spécialisé dans la conservation de la faune sauvage avec sa photographie « The stag above the highway ». La mise en perspective des infrastructures dévoile un cerf pâturant au-dessus du trafic autoroutier : comme un temps suspendu entre deux mondes qui cohabitent.