Plaisance. Les copains d’abord…
Pour Claude Sautet, il y avait Vincent, François, Paul... et les autres. Pour Angelina, la liste est encore plus longue.
- Angelina -
Non, ce n'était pas le radeau
De la Méduse, ce bateau
Qu'on se le dise au fond des ports
Dise au fond des ports
Il naviguait en père peinard
Sur la grand-mare des canards
Et s'appelait les Copains d'abord
Les Copains d'abord
La navigation de plaisance, appelée communément plaisance, s'est développée dès le XIXe siècle, avec l'apparition de voiliers destinés au plaisir de naviguer et non plus uniquement au commerce. Et, devant cet engouement, il a bientôt fallu construire de nouveaux ports sur des lieux pas toujours appropriés… ces fameuses Marinas copiées sur le modèle américain. A Cannes, le Port Pierre Canto, inaugurait en juillet 1965, le premier port privé de France.
Cette activité rassemble des pratiquants qui cultivent la convivialité. C’est je crois ce qu’a voulu mettre en évidence Jean Brouillet en publiant un livre qui, sur plus de 300 pages, déroule une compilation de souvenirs et de rencontres. Mais ce qui décuple son intérêt et qui devrait permettre à des non-navigateurs d’y trouver plaisir, ce sont les centaines de dessins qui l’agrémentent.
L’auteur donne ici vie à son voilier de 14 mètres (pont de 11 mètres) baptisé Angelina, dont les plans, inspirés de ceux des cotres-pilotes génois, ont été dessinés par le célèbre architecte Carlo Sciarelli, à Gènes en 1983. A fréquenter tant de beau monde, cette Angelina c’est fait plein de… copains ; des marins, des ports, des vieux gréements comme des plus récents. Une longue liste que ce livre propose de décliner.