Pour installer son intrigue, Isabelle a choisi de nous transporter en Islande, pays qui marie la glace et le feu, allusion sans doute aux contradictions qui nous animent. C’est là que vont apprendre à se connaître et se reconnaître les propagandistes du roman. Margaux, Ethan, Sabrina, Dagur et Ivar, guide de montagne, se trouveront comme point commun la volonté de sauver la planète. Nous les suivons à travers leur cheminement personnel, leurs hésitations, leur prise de conscience et les actions qu’ils projettent de faire et enfin, celles qu’ils s’apprêtent à faire. Leur engagement sera exemplaire même si tout ne se fait pas en un jour et si, comme dans la vie, le drame n’est jamais bien loin. 

« Ce récit nous conduit aussi à Madère, au Texas et en France, où éruptions volcaniques et secrets enfouis se mêlent à une lutte pour la survie de l'humanité. Ce livre célèbre notre planète tout en incitant à la réinvention personnelle et à la résilience. »

Cendres d’Islande est un petit livre facile à lire et son épilogue optimiste n’est pas la moindre de ses qualités.

• Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse. Albert Camus