L’antisémitisme n’est pas une opinion, c’est un délit !
Le préfet des Alpes-Maritimes a pris la décision d’interdire la projection-débat du film documentaire « Général Soleimani héros et martyr de la résistance » organisée par l’association Culture Populaire le 26 janvier 2024 à Nice.
- Palais de Justice, Nice, photo (c) PCA -
Pour le préfet, cette manifestation présente un risque important de troubles à l’ordre public lors de laquelle des propos à caractère antisémite ou constituant une apologie du terrorisme pourraient être tenus. De plus, les organisateurs et intervenants de cette projection s’inscrivent dans un courant faisant une large part à la propagande des théories complotistes, conspirationnistes et antisionistes.
Dans le contexte géopolitique actuel suite à l’attaque terroriste du Hamas du 7 octobre 2023 et considérant que les Alpes-Maritimes font partie des départements qui ont été les plus touchés par le nombre d’actes antisémites commis sur le territoire national, le risque de dérapages est important.
- Le fait d’inciter soit par des discours, cris ou menaces proférés dans des lieux ou réunions publics, soit par des écrits, imprimés, dessins, emblèmes, images ou tous autres supports de l’écrit, de la parole ou de l’image à la discrimination, à la haine ou à la violence à l’égard d’une personne ou d’un groupe de personnes en raison de leur origine ou de leur appartenance ou de leur non appartenance à une ethnie, une nation, une race ou une religion déterminée constitue un délit puni d’un an d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende. Les organisateurs ne respectant pas l’interdiction s’exposent à une peine de 6 mois de prison et 7 500 € d’amende. Les participants encourent, eux, une amende de 750 €. A bon entendeur, salut !