Brèves de cyber-comptoirs : la petite souris
et la prise USB s’en donnent à cœur joie…
- François Bayrou. Comment va-t-il s’en sortir ? En laissant entendre qu’une alliance avec le PS est possible, il risque de se priver de son électorat de base, des électeurs centristes qui ont davantage le cœur à droite qu’à gauche. En comprenant que Bayrou va puiser dans son électorat, le PS se trouve bien embarrassé par cette main tendue. Il pourrait bien la serrer mais mollement… pour la galerie et les médias. Pour vite botter en touche lors des échéances.
- Gabon. La famille Bongo menée par Ali, possède de nombreuses résidences ici et en France, et bien d’autres biens. Elle a bien l’intention de protéger l’immense patrimoine légué par le père fondateur, Omar. Rien de mieux pour y arriver que de garder le pouvoir en famille. Quant à l’opposition gabonaise, consciente de cette situation, elle avait anticipé les résultats des élections, déclarant que si elle ne gagnait pas (chose éminemment prévisible), elle descendrait dans la rue. Voilà qui est fait. Héritiers, eux, de la France-Afrique, les résidents français au Gabon, attendent inquiets que le temps redevienne beau.
- Cleartstream. Y verra-t-on plus… clair à la fin du procès prévu à la fin du mois ? Le mensonge d’Etat sera au cœur des débats. Avec un peu de chance, ce sera notre Watergate à nous, toutes proportions gardées, puisqu’il en s’agit ici ni d’un président ni d’un premier ministre en fonction.
- La prime à la casse. Elle a dopé le marché des véhicules neufs et plombé celui de l’occasion. Pour les marques c’est tout bénef mais ces beaux résultats annoncent des lendemains gueules de bois. Quand tout le monde aura changé sa voiture, il ne restera aux vendeurs que leurs beaux yeux pour pleurer.
- Cannes. Des touristes victimes de morsures ? On s’interroge depuis que les responsables du tourisme avouent aller les chercher avec les dents.
- Le Festival du film de Deauville. Une ambiance sympa et bonne enfant. Les vedettes américaines sont détendues et accessibles au public. On se croirait dans les belles années du Festival de Cannes. C’était quand ? Dans les années 60 ou 70 ? Même les membres du jury apprécient de pouvoir choisir pour le Palmarès leurs préférés, sans pressions, sans avoir à tenir compte de considérations économiques ou politiques. Small is still beautiful overthere !
- Monaco. Quand on cherche sur Google sur d’autres moteurs de recherches, des infos sur la Principauté monégasque, on tombe en priorité sur des articles qui détaillent en long et en large l’équipe de foot de cet Etat microcosmique. L’ASM par ci, l’ASM par là, au point qu’on se demande ce qui se passe là-bas, hormis les matches de foot. Reste à se rabattre sur les magazines people et compulser la collection des couvertures de Paris-Match.
- UMP. À Auron, Christian Estrosi a marqué son territoire. Entouré de Xavier Bertrand et de Hubert Falco, il a occupé, tout au long du traditionnel déjeuner républicain de rentrée, la plus grande partie du terrain, ne laissant que peu de mou aux autres intervenants. Il est vrai, qu’il est le patron politique des Alpes Maritimes, la troisième plus grande fédération UMP de France. À ce titre, il a droit à bien des égards.
- Mélissa Theuriau était, parait-il, dans la… zone interdite lors de son interview sur la 6 de Brice Hortefeux. L’épouse de Jamel Debbouze a-t-elle franchi la ligne rouge ? Son agressivité à l’égard du ministre… de l’Intérieur a en tous les cas choqué le syndicat de police.
- La Taxe carbone. Un impôt qui a honte de dire son nom et fait rougir les politiques, tous partis confondus, qui ne savent plus comment s’en sortir. L’UMP et le PS sont d’accord sur la nécessité de relancer la croissance et l’économie, ce qui est synonyme d’une augmentation de la consommation. Or la Taxe carbone aura immanquablement comme conséquence d’en augmenter les prix. Il ne restera plus qu’à puiser dans les épargnes de ceux qui en ont. Il est inutile en effet de laisser dormir de présumées économies dans des Livrets A, B et autres qui ne rapportent plus qu’un peu plus de un pour cent par an.
- Ségolène Royal. Pour la présidente de la région Poitou-Charente, la Taxe carbone n’est pas la bonne solution à un vrai problème. Elle sait de quoi elle parle, elle qui se targue de faire l’admiration de Barack Obama pour sa perspicacité politique et d’avoir été remarqué pour son bilan carbone par les grands pontes du Programme des Nations Unis pour le développement durable.