Cela fait des siècles, voire des millénaires, que l’habitude est prise de tout rejeter à la mer. Tous nos déchets s’y retrouvent un jour ou l’autre. Ils flottent, ils coulent, ils se mélangent en un cocktail dont les effets sont à retardement et dont nos descendants auront la surprise... Certains rejets sont visibles, d’autres non (ce sont parfois les plus toxiques), leur quantité et leurs caractéristiques synthétiques compliquent tout. Si pendant longtemps, les océans et les mers ont pu digérer nos effluents et nos débris en tout genre, c’est de moins en moins le cas. C’est la rançon de notre expansion démographique et de nos progrès technologiques. De nos modes de vie aussi basées sur toujours davantage de consommation pour assurer, sinon notre bonheur, du moins notre confort et notre prospérité... économique à courte ou, au mieux, à moyenne échéance. La Planète bleue en a ras le bol, elle dégueule nos saletés et, poissons et autres de ses habitants, ne nous dire pas merci !