- Marc Pirinoli et la nageuse italienne Sara Santonico,
remerciés pour leur participation -

Les élèves sont invités à considérer le sport comme une activité physique qui vise à améliorer sa condition physique et aussi comme un ensemble d’exercices physiques se présentant sous forme de jeux individuels ou collectifs, donnant généralement lieu à compétition et pratiqués en observant certaines règles précises. Ceci afin de leur faire découvrir les valeurs du sport, son importance sur la santé mais aussi sur les interactions sociales.

Après une sortie pédagogique au Musée National du Sport à Nice, ils ont maintenant à lire des livres sur le sujet et à préparer des affiches sur les différentes disciplines présentes aux jeux olympiques. L’école a eu aussi l’idée d’inviter des sportifs de haut niveau afin d’inspirer les enfants et leur faire comprendre les contraintes et les bénéfices liés à cette pratique intensive, pour certains véritable choix de vie.

Ainsi, l’autre semaine, Louise Cervera, régatière sur Laser, était venue raconter son parcours. Actuellement membre du Cercle Nautique de Mandelieu, elle a notamment participé aux Jeux Olympiques de la Jeunesse en 2014. En janvier dernier, elle a été la première athlète française sélectionnée en voile pour représenter la France aux Jeux olympiques 2024. 

Cette fois, ce fut au tour de Marc Pirinoli d’intervenir devant les enfants des cours élémentaires et des cours moyens. Champion du monde sur Moth pour le compte du Yacth Club de Cannes en 1982, à l’âge de 16 ans, son palmarès est impressionnant. D’autant plus qu’il s’étale dans le temps, avec sa participation aux J.O. de Barcelone en 1992 et d’Atlanta en 1996 avec son frère Walter et un  titre de Champion du monde de Tornado. Sans parler de sa prestation en 2019 comme équipier de luxe d’Iordanis Paschalidis sur catamaran, en Suède, lors d’un raid nature.

Marc sut captiver son public en alternant informations sur la voile et les règles qui la régissent, avec des interrogations sur la géographie et en répondant aux nombreuses questions des élèves. Ainsi, à la question « pourquoi avoir choisi la voile ? », il évoqua la proximité de la mer et la passion de son père pour ce sport qui avait déjà amené son frère aîné, Walter à l’adopter. Il n’a pas caché que les sportifs de haut niveau sont confrontés à des choix draconiens, à des déceptions face à leur ambition et à leur sacrifices. Déceptions heureusement relayées par les satisfactions lorsque les objectifs sont atteints. 

- Marc Pirinoli et son frère aîné Walter sur Optimiste -

Cannoise d’adoption, la Bulgare Ekaterina Avramova avait, en anglais, parler de sa participation aux J.O. de Londres en 2012  et à ceux Rio en 2016, aux élèves du cours moyen et de son désir d’être sélectionnés aux prochains Jeux. La rencontre se fit par vidéo-conférence et les enfants lui ont apporté leur entier soutien à son projet. 

D’autres athlètes de haut niveaux devraient à leur tour porter la bonne parole avant l’ouverture des Jeux de Paris. Ainsi Céline Bousrez, triathlète grassoise, qui a obtenu une médaille de bronze aux Jeux paralympiques de Tokyo de 2020, comme guide d’Annouck Curzillat, athlète mal voyante, a donné son accord. Aussi René Ecuyer, nageur 8 fois champion de France sur 100 mètres nage libre. Il a participé aux J.O. de Montréal en 1976 et à ceux de Moscou en 1980. Autre locale, Émilie Fer qui s’était distinguée aux J.O. de Londres en remportant la médaille d’or en canoë-kayak à laquelle on peut ajouter ses 5 titres de championne du monde…

Nul doute qu’avec de tels intervenants, plusieurs élèves de l’École Internationale Bilingue de Pégomas, auront « attraper la piqûre »… et se révéleront des sportifs voire des athlètes accomplis.